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Feels So Good

Publié le 24 avril 2011 par Polyphrene
Feels so good, not to love you like I did
Feels so good, not to love you like I didIt’s like they tore away my blindfold and they said,We’re gonna let this prisoner liveIt’s like they tore away my blindfold and they said,We’re gonna let this prisoner live[]
Feels So Good
Le « Feels So Good » de Léonard Cohen vient rajouter une dimension nouvelle à la dizaine de chansons qui portent ce titre. Une fois de plus, on pourrait penser qu’il ne s’agit là que d’une boutade, de la revanche ironique et de mauvaise foi de celui qui a perdu l’amour. Mais cette chanson laisse un arrière-goût étrange et profond, et nos idées poursuivent leur chemin dans le mystérieux sous-bois de l’âme, où il n’y a pas d’ombre sans lumière, et pas de lumière sans ombre.
Il faut « positiver » nous dit-on, dans la version moderne (et commerciale) de l’adage « A quelque chose, malheur est bon ». Ne plus aimer = Ne plus souffrir.Ce n’est pas plus compliqué que cela !Ne plus penser – Ne plus craindre.Ne plus désirer – Ne plus envier – Ne plus jalouser.Ne plus parler – Ne plus lutter – et oublier…Et remplir sa vie des petits riens qui sont les ersatz de la liberté.Savourer la solitude comme un bienfait…Et puis découvrir, peu à peu, le vide, la béance du temps, le vertige de l’absence…Et comprendre enfin que c’est lorsqu’on a l’essentiel qu’on s’en laisse détourner par le superflu.
C’est Si Bon
C’est si bon de n’ pas t’aimer comme jadisComme s’ils avaient retiré mon bandeau et dit :« Laissons donc ce prisonnier en vie »Comme s’ils avaient retiré mon bandeau et dit :« Laissons donc ce prisonnier en vie »
C’est si bon de m’éveiller par moi-même le matinBoire un café dans la cuisine, allumer c’ qui rapproche un peu ma finAh, la liberté se vend partout, tout comme des petits painsOui, la liberté se vend partout mais l’amour ne se vend point
Ah, et tu flottes dans mes rêves comme si c’était ton droitTu me montres comment, par toutes ces petites choses que j’aime vraiment, tu me broiesMais je laisse faire tout ça tant que nous n’avons par à nous battre toi et moiOui, je laisse faire tout ça tant que nous n’avons par à nous battre toi et moi
Je ne sais rien de demain, mais je sais ce qui va se passerJe n’ai plus de questions à poser, ni réponses à trouverSous peu, je n’ me souviendrai plus de c’ que je t’ai promis de ne pas oublierSous peu, je n’ me souviendrai plus de c’ que je t’ai promis de ne pas oublier
C’est si bon de ne plus avoir l’angoisseDe savoir qui tu as, aime, touches, embrassesOh, chérie, qui se douterait que la solitude puisse offrir tant de grâcesTe serais-tu doutée que la solitude puisse offrir tant de grâces
C’est si bon de n’ pas t’aimer comme jadisComme s’ils avaient retiré mon bandeau et dit :« Laissons donc ce prisonnier en vie »Comme s’ils avaient retiré mon bandeau et dit :« Laissons donc ce prisonnier en vie »
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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