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Avril, emploi sur le fil

Publié le 25 avril 2011 par Permutjob

Avril, emploi sur le filCommençons par une vidéo sur un métier fort peu connu… Élodie Bance est détective privé dans le domaine du recrutement. Elle fait partie de cette nouvelle génération de détective qui s’intéresse au personal branding et à votre CV… N’oubliez rien, pas une référence, pas une année d’inactivité, sous peine qu’elle se focalise dessus !! Et pour cela, tous les moyens modernes sont bons, dans la limite du respect de la vie privée et de la légalité. Élodie Bance révèle dans une vidéo quelques petits secrets d’alcôve sur les enquêtes de pré-embauche dont seraient l’objet les commerciaux et plus généralement les cadres, ainsi savamment décortiqués !

En parlant d’embauche… Les étudiants des écoles de commerces et de management ont plébiscité Google et Apple parmi les entreprises qu’ils aimeraient intégrées mais bien après LVMH et l’Oréal ! Étonnant non ?

Notons aussi ces entreprises étrangères (Dell, Google, General Electric…) qui s’installent en France et créent un vivier de 32 000 emplois ou encore Total qui met la femme à l’honneur avec 30% de ses effectifs dont 22% en qualité de cadres et 14% cadres dirigeantes. Pas facile de jouer la parité dans ce secteur scientifique et technique…

Selon une enquête dirigée par Pôle Emploi, un tiers des offres d’emplois actuelles seraient difficiles à pourvoir… Certains secteurs feraient face à une pénurie de candidats. où sont passés les aides à domicile, cuisiniers, infirmiers, employés de maison, attachés commerciaux, aides-soignants, animateurs sportifs, ingénieurs informatiques, agents de sécurité et serveurs de cafés ?? Pour palier au problème, les entreprises envisagent de former les candidats.

A côté de cela, dans la filière de métiers verts les candidats se bousculent. Peut être en réponse au Grenelle de l’Environnement… 600 000 emplois seraient à pourvoir d’ici 2020 principalement dans les secteurs du bâtiment, des infrastructures et des énergies renouvelables, des postes qui répondraient au développement d’activités déjà existantes en entreprises. Des prévisions à prendre toutefois avec précaution, mais qui se concrétisent déjà par l’émergence de nouveaux métiers (expert «bilan carbone», responsable développement durable, chef de produit commerce équitable…).

En 2060, les actifs seront plus nombreux de trois millions, mais aussi plus âgés ! Cela ne veut pas dire qu’il y aura moins de chômage et encore moins que l’activité financera la retraite… Conséquence des différentes lois sur l’âge de la retraite, les plus de 55 ans représenteront près de 18% de la population active en 2060, contre 12,4% en 2010.

Deux débats ce mois-ci. Le premier autour du CV anonyme, inutile et inefficace pour certains ou essentiel dans le combat contre la discrimination à l’embauche pour d’autres. Tandis que la Halde demande que ces discriminations, et notamment celle du lieu d’habitation touchant plus particulièrement les actifs des cités de banlieue, soient inscrites dans le code du travail.

Le deuxième débat est celui de la prime de 1000 €uros liée aux dividendes de l’entreprise. Comment sera-t-elle appliquée ? Qui va-t-elle concerner ? Va-t-on vers une nouvelle ingérence de l’Etat dans les entreprises privées ? Nous n’en sommes qu’au début du projet et cette prime fait déjà couler beaucoup d’encre pré-électorale…

Un petit coup de coeur dans cette revue de presse d’avril pour une entreprise, ou plutôt pour ses employés qui ont fait preuve d’une belle solidarité envers une collègue dans une situation difficile. Elle a reçu de ses collègues des RTT en cadeau, pris sur le compte de chacun, pour lui permettre d’être plus souvent au chevet de son mari malade sans perdre de salaire… Un beau geste qui se valait d’être souligné !

Pour finir, le stress au travail, qui nous interresse tant ici, a eu sa part d’actualité également et nous nous en réjouissons.

La moitié des grandes entreprises (+1000 salariés), soit 600 entreprises, ont conclu un accord sur la prévention du stress au travail. Même si ce chiffre est encourageant, il reste insuffisant et long à mettre en place (depuis 2009). La France reste encore loin derrière la Suède, les Pays Bas et le Danemark dans ce domaine… Si des efforts sont à noter, les entreprises n’ont donc pas encore adopté de véritables mesures concrètes pour lutter contre la souffrance au travail. La première étape, nécessaire, vise à comprendre la problématique des risques psychosociaux avant toute démarche de « guerison ». Passons vite à la suivante !!


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