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Tokyo Gore Police

Publié le 24 avril 2011 par Olivier Walmacq

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Genre: gore (interdit aux - 16 ans)
Année: 2008
durée: 1h50

L'histoire: Dans un Tokyo futuriste, une unité spéciale de la police a pour mission de traquer et d'éliminer les mutants.

La critique d'Alice In Oliver:

Difficile de parler d'un film tel que Tokyo Gore Police. Déjà, parce qu'il n'y a aucun scénario en dehors du fait que le script s'attache à suivre les aventures d'une jeune femme policière, armée d'un katana, qui poursuit d'horribles mutants dans un Tokyo futuriste et surdimensionné.
D'ailleurs, le réalisateur, Yoshihiro Nishimura, s'attarde largement sur le décor en place, à savoir une ville gigantesque et high-tech, largement animée par de nombreux slogans publicitaires.
Clairement, la réalisation de Nishimura n'est pas sans rappeler l'extravagance de Takashi Miike. Ce qui en agacera plus d'un, tant Tokyo Gore Police frise l'excès et la prétention dans sa mise en scène volontairement outrageuse.
Paradoxalement, c'est aussi la qualité du film, totalement original et faisant preuve d'une véritable inventivité dans ses nombreuses séquences gores et de combat.
En matière de violence et de litres de sang, Tokyo Gore Police délivre largement la marchandise. D'ailleurs, le film est justement interdit aux moins de 16 ans.
C'est vraiment un film atypique, déjanté et jouissif faisant à la fois référence aux films de science fiction et de samouraïs, le tout emballé dans un trip démesuré.
A se demander ce qui traîne dans la tête de Yoshihiro Nishimura...
En même temps, il est rare de voir ce genre de cinéma. Et pour les quelques chanceux qui ont pu voir Tokyo Gore Police au cinéma (le film a été présenté dans de nombreux festivals), ils ont probablement pris leur pied devant cet ovni filmique.
Encore une fois, Tokyo Gore Police risque de rebuter certains, à cause justement de sa liberté artistique, le film n'hésitant pas à accumuler des séquences gores à l'excès: yeux exorbités, explosions de faciès, femme crocodile, lance rocket qui projette des coups de poing à la place de missiles...
Les exemples sont nombreux et le film mériterait sans doute d'être davantage décortiqué. A partir de là, difficile de noter un tel OFNI cinématographique, même si personnellement j'ai adoré.
Toutefois, pour les cinéphiles, il serait dommage de passer à côté de cette curiosité du cinéma asiatique...

Note: 16/20


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