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C'est 300 euros de plus par mois qu'il nous faut !

Publié le 28 avril 2011 par Npa_le_havre @NPA_Havre

L’effondrement du pouvoir d’achat…

Dans les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), les patrons ne lâchent au mieux que des augmentations inférieures à 2 %, soit la hausse officielle des prix sur l'année passée. Chiffre bidon, car les dépenses obligatoires d'une grande majorité de la population flambent : 15 % à 20 % sur le carburant depuis septembre dernier, 20 % sur le gaz en un an, 10 % sur l’électricité. Les prix des produits alimentaires suivent : les pâtes, la farine, l’huile, le pain, le lait – pas une hausse de moins de 5 %, la plupart entre 10 et 20 %.

L'entourloupe de la prime-Sarkozy

Le président des riches a essayé de refaire le coup du président du pouvoir d'achat avec le film à rebondissements de la prime à 1000 euros. Mais, dix jours plus tard, on se demande juste quel patron sera assez bête pour la payer ! Total par exemple ne verserait pas un centime à ses salariés malgré ses 10,2 milliards d'euros de bénéfices, car seules les entreprises ayant augmenté les dividendes (la part des profits reversée aux actionnaires), sont concernées. 84 % des PME, ne versant pas du tout de dividendes, sont elles aussi exclues de la prime. Tant pis si elles emploient la majorité des salariés... Et pour les 5 millions de fonctionnaires, c'est le maintien du blocage des salaires pour la deuxième année consécutive.

De plus en plus de salariés expriment leur ras-le-bol !

Au nom de la crise, cela fait deux ans que les travailleurs sont roulés dans la farine. Mais cette année le ton a changé, nombreux sont les salariés qui se sont mis en grève pour exiger leur dû. Dans de nombreux secteurs, l'automobile, la construction, la grande distribution, l'agro-alimentaire, les grèves se succèdent, souvent victorieuses. De quoi rappeler un bon vieil adage ouvrier : seule la lutte paie !

300 € net tout de suite pour tous et toutes, sur les salaires, les retraites et les minima sociaux!

Pas de revenu ni de minima sociaux en-dessous de 1500 € nets !

Que l’augmentation des salaires soit nécessaire, c’est une évidence pour tous. D’abord pour imposer une autre répartition des richesses que nous produisons, puisqu’en ces temps de crise pour les travailleurs, les entreprises du CAC 40 ont quand même réalisé 82 milliards de bénéfices au titre de 2010. Soit une augmentation de 70 % par rapport à 2009, à comparer aux 1 à 2 % d’augmentation des salaires de cette année. Mais aussi pour ne pas faire les frais de l’explosion des prix de consommation courante. De ce point de vue, il y a urgence à remettre à l’ordre du jour l’exigence d’une augmentation automatique des salaires et des pensions à chaque augmentation des prix des produits de consommation. En clair, imposer à nos patrons «l’échelle mobile des salaires » parce qu’on ne veut pas devenir pauvre en travaillant. Mais pour mener et gagner ces batailles, il va falloir s’y mettre tous ensemble, du public ou du privé. Et le plus vite sera le mieux !


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