Magazine Cinéma

Les films de notre enfance (2)

Par Madwill
Retrouvons la suite de cette magnifique saga autour des films de notre enfance. (Merci aux suggestions d’Aurelien, Cyrille, Aurélie, Le Plan B, François, Christelle, Damien, Joël, Anthony, Benoit, Claire, Danielle)
LE CINEMA DE RAY HARRYHAUSEN
LES FILMS DE NOTRE ENFANCE (2)Le maître de l’animation en volume, Ray Harryhausen a profondément marqué notre enfance. Deux réalisations clefs pour l’enfant des années 80 que je suis : Le choc des titans (Pas celui fait par ce tâcheron de Leterrier) et Jason et les Argonautes.
Pour Jason, tout a été dit. Le film d’aventure, dans sa forme la plus pure avec des péripéties qui s’enchaînent sur un rythme haletant. Une réalisation légendaire avec ses effets spéciaux absolument merveilleux comme cette bataille contre les squelettes animés ou l’apparition du colosse Talos. Quant Au choc des titans, il a enchanté nos soirées des années 80. Des frissons parcourent mon corps lorsque je repense à la Gorgone apparaissant à Persée. Ce film c'est le chant du cygne d’un cinéma dans sa forme la plus pure qui se retrouve décalé par rapport aux standards de Spielberg et Lucas qui reposaient sur une course effrénée à la technologie à travers une démesure des moyens engagés très éloignée de l’artisanat du bonhomme.
Jason et les argonautes et Le choc des titans sont deux grands classiques du film d‘aventures que je vous conseille vivement.
TRAILER LE CHOCS DES TITANS
CLASH OF THE TITANS (1981): Movie Trailer. Watch more top selected videos about: Clash of the Titans, Metro-Goldwyn-Mayer
TRAILER JASON ET LES ARGONAUTES

Bande-annonce Jason et les Argonautes - Don... par Altanisetta
L’HISTOIRE SANS FIN
LES FILMS DE NOTRE ENFANCE (2)
Ce film a travers la musique de Georgio Moroder et son magnifique dragon blanc a pas mal enchanté les gosses des années 80. Qui n’a jamais rêvé de dompter Falcor ou de traverser le pays fantastique ? Wolgang Peterson quand il le veut (Le bateau, Troubles) est un solide artisan avec une mise en scène solide. L’histoire sans fin aborde de façon subtile la mort avec l’importance apportée au néant et pose des questions essentielles au jeune public en soulignant l’importance de l’imagination. Les décors sont splendides, la musique très efficace. (Il m’arrive de chantonner le titre malgré le disco pompier de Moroder)
Le film financé par les USA, mais tourné en Allemagne est adapté d’un roman de Michael Ende (Les fans du livre ne sont pas tous convaincus par cette adaptation). A l’instar Du secret de la pyramide, un film très éloigné des amourettes niaises et « très soap » d’Harry Potter, la référence pour les kids selon certains. (Potter débute comme une saga de fantaisie et finit comme un sous Z italien des années 80. Sincèrement le concept des reliques de la mort, je n’ai jamais vu une idée aussi pourrie depuis 20 ans)
LE TRAILER

Never Ending Story/L'histoire sans fin Bande... par jango387
ZEMECKIS AUX SOURCES DU PLAISIR
LES FILMS DE NOTRE ENFANCE (2)
Dans les années 80, il réalisera à la suite : A la poursuite du diamant vert, Retour vers le futur et Roger Rabbit. Zemeckis c’est la quintessence du cinéma popcorn des années 80 dont il est l’un des représentants les plus doués. Son cinéma est pensé autour d’un rapport de complicité avec le spectateur que ce soit à travers les délires de Kathleen Turner dans La poursuite du diamant vert, le jeu des références dans Retour vers le future ou la relecture cartoon du cinéma classique dans Roger Rabbit.
Son cinéma est à la fois brillant et annonce les problèmes créatifs de demain, Zemeckis crée un cinéma de pur plaisir axé sur les effets spéciaux qui est très différent des réalisations cinématographiques des années 70. Il faut toujours avoir à l’esprit pour ceux qui ont vécu les années 80 que nous avons connu un cinéma de pur plaisir qui a conduit à certaines dérives du cinéma actuel. Si Zemeckis ou Spielberg sont des cinéastes talentueux qui avaient une solide connaissance du cinéma passé, les générations de cinéastes élevés devant leurs films ne garderont de leurs ainés que la seule recherche du plaisir effréné et la référence à l’adolescence oubliant la qualité des scripts, l’amour du cinéma et l’engagement politique… Je vous invite à revoir les premières réalisations de Zemeckis, un concentré de cinéma synonyme de pur bonheur. Mais n’oubliez jamais les mots John Carpenter à la sortie de The Thing : « Quand j’ai vue le succès de Et l’extraterrestre et l’échec de The Thing, j’ai compris que quelque chose avait changé dans le cinéma. »

LE TRAILER DE RETOUR VERS LE FUTUR

LE TRAILER D'A LA POURSUITE DU DIAMANT VERT

LE TRAILER DE QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT

WALT DISNEY OU LA FIN D’UN RÊVE
LES FILMS DE NOTRE ENFANCE (2)
Comment ne pas parler de Walt Disney quand on parle de cinéma pour enfants ! Je me rapelle des ressorties magnifiques des grands classiques durant ma jeunesse (Blanche Neige..) sans parler des nouveaux animés sortis pendant mes années d’école ( Basil détective privé, Rox et Rookie, Taram, je sais je suis vieux !) sans oublier les films live. (La foire des ténèbres, Tron ou Condorman.)
Selon ma mauvaise foi habituelle, LA FIRME WALT DISNEY EST MORTE DANS LES ANNÉES 80. Je suis personnellement amoureux du grand Walt et de son univers (fan de Carl Barks et Don Rosa auteurs de Picsou) mais avec l’arrivée au pouvoir de nouveaux directifs, Disney perdra son âme à la fin des années 80 (retrouvant pourtant le succès quand je vous dis que le marketing gouverne le monde !) avec des réalisations comme Aladin. (Je vais pas me faire que des amis !)
Si le Disney des années 80 partait un peu dans tous les sens avec des dessins animés comme Basil, la firme de Mickey conservait une vraie patte artistique (il y avait une prise de risque, c’est une chose contraire au cerveau d’un diplômé d’une école de commerce). La production cinématographique du studio dans les années 80 était étrange, mais elle était plutôt réussie et moins bête que Pretty Woman (produit plus tard par Disney). J’ai toujours ressenti le « nouveau départ économique de Disney » de la fin des années 80 avec La petite sirène (1990) comme la réappropriation par les cols blancs et leur prêt-à-penser marketing de l’usine à rêve. Ce point de vue reste assez original quand de nombreux critiques parlent des années 90 comme le retour de Disney. Pour ma part, je préfère un Basil ou un Rox et Rouky à un Aladin conçu pour plaire à un instant T. Pour moi, les nouveaux Disney auront beaucoup de mal à devenir des classiques car trop pensés en terme de marketing pour satisfaire un public à un moment donné.
Le Disney que j’ai aimé n’est plus, même si le génial Brad Bird nous rappelle ses plus belles heures avec son Ratatouille signé Pixar. Je pense que ce n’est pas un problème artistique, l'esprit de Walt Disney est mort à cause d’une prise de pouvoir du tout économique sur le domaine artistique. Même l'acession d’un Lasseter venu de chez Pixar et devenu cadre chez Disney (responsable du pole animation et conseiller pour le cinéma) n’a pas beaucoup changé les habitudes de la firme. Il est triste de voir comment Disney a sorti une suite lamentable de Tron en reculant les dates de sortie du premier film en Bluray de peur qu’il n’effraie les kids américains par ses enjeux et son rythme (Lasseter était animateur sur le premier film !)
LE WALT DISNEY DES ANNEES 80 : UNE PETITE SELECTION
CONDORMAN (Générique très cool !)

BASIL DETECTIVE PRIVE

LES YEUX DE LA FORET

LA FOIRE DES TENEBRES

TRON

TARAM ET LE CHAUDRON MAGIQUE

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