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Mini-Accro du shopping

Par Irreguliere

Mini-Accro du shopping

Bon. Pas de panique. J'ai la situation en main. Moi, Rebecca Brandon (née Bloomwood), majeure et vaccinée, je suis aux commandes. Et pas ma fille de deux ans.

Mais celle-ci n'a pas l'air de percuter.

Toutes les fans de Sophie Kinsella et de Becky attendent l'événement avec impatience : le 5 mai (jeudi donc) sort un nouveau volet des aventures de l'inénarrable Accro du shopping. Grâce à Camille des éditions Belfond, j'ai eu la chance de pouvoir le lire en avant-première, et je peux vous dire qu'il n'a pas fallu me prier, car un pur moment de détente comme celui-là, ça ne se refuse pas. 

Nous retrouvons donc Becky, maman d'une petite fille de deux ans, Minnie. Une petite fille un peu... insupportable, et capricieuse. Enfin, "pleine de vie" quoi. Et Becky a beau essayer de suivre les conseils éducatifs prodigués à la télévision et dans les livres par Nanny Sue, la super Nanny anglaise, on ne peut pas dire que ce soit très efficace. D'autant que Becky refuse de voir que sa petite fille est un peu trop turbulente, et que Luke, une fois n'est pas coutume, ne se révèle pas très efficace non plus, question autorité. Pour couronner le tout, notre Becky est somme toute presque aussi gamine que sa fille, ne sait toujours pas résister aux sirènes des grands magasins et n'a toujours pas ancré ses pieds sur la terre ferme... la voilà donc qui se met en tête d'organiser une fête surprise pour l'anniversaire de son mari (une fête évidemment somptueuse) alors qu'en ces temps de crise, l'austérité est de mise...

Est-il réellement utile que je précise que j'adore Becky et que j'ai donc passé un moment de pur plaisir avec ce roman, que j'ai dévoré et qui a provoqué chez moi de véritables fous rires ? Car, bien évidemment, c'est très très drôle et encore une fois nous assistons à de véritables scènes d'anthologie. Et, en même temps, j'avoue éprouver une grande tendresse pour le personnage principal : elle a autant les pieds sur terre que moi (c'est-à-dire pas un brin... principe de réalité, connaît pas), est tout aussi bavarde, déraisonnable, immature, et gaffeuse. Elle enchaîne les catastrophes à un rythme endiablé, et c'est ce qui fait son charme car elle a les qualités de ses défauts : drôle, fraîche, exhubérante, optimiste, elle ne lâche jamais et finit toujours par retomber sur ses escarpins, de manière parfois peu conventionnelle. Car elle est aussi dotée d'un culot monstre et d'une chance folle, et finalement, son manque total de réalisme est son principal atout. Quant à Luke... quel homme ! Je veux le même, l'homme qui a les pieds sur terre et regarde toujours avec une tendresse amusée les folies de sa compagne et qui dit d'elle (suite à un énorme mensonge de l'héroïne) que "La création artistique de Becky est unique. Elle compose... des mondes imaginaires. Des mondes fantastiques." : n'est-ce pas mignon ? Du reste, de manière générale, tous les personnages du roman sont formidablement bien campés, ce qui donne une galerie des plus délectables. Bref, si j'ai un conseil à vous donner : précipitez-vous sur ce roman qui, comme un bonbon acidulé, met du baume au coeur !

Mini-Accro du shopping

Sophie KINSELLA


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