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Jules et Gym… tonique ?

Par Ninelililabo
Jules et Gym… tonique ?
Resumé: C’est 2 frères. Qui habitent Montbard, en Bourgogne. Et qui, pour les vacances d’été, ont décidé d’aller voir leur mère à Saint-Jean-de-Luz. Parce que ça fait longtemps. Parce que ça lui fera plaisir. Ce ne sont pas les parce que qui manquent.Ils ont trouvé un motor-home d’occasion, et vont faire la route au rythme du bitume, au gré des envies. C’est ça l’idée : une diagonale de France entre frères.
Sauf que leur tombe dessus une fille qui n’était pas prévue. Une fille attachante. Inattendue. Et qui n’a jamais vu la mer. Ils font donc la route à trois. Et tout doucement, entre désirs diffus et envies cachées, ils réalisent que d’être un trio n’empêche pas de s’aimer. Sans jalousie. Plaisirs partagés. Critique:Le camping-car exigu ne permet pas une pratique aisée de la gymnastique. La belle Prudence (Pauline Lefèvre), qui n’est ni prude, ni prudente, ne choisit pas entre les deux frères. L’un conduit, l’autre… A tour de rôle. Dans le dernier film dePatrice Leconte  ‘Voir la mer’, les acteurs sont sympathiques dans leur voyage cahotant  à travers la France. Clément -Clément Sibony, très convaincant et touchant dans le rôle du grand frère- et Nicolas (Nicolas Giraud) sont amoureux d’elle. Ils sont toutefois surpris (choqués ?) quand Prudence leur propose –si on m’autorise un clin d’œil cinématographique- de faire ça en ‘Tandem’...Le trio a un objectif commun, la mer pour elle et leur mère pour les deux frères. Serait-ce par hasard un abus psychanalytique du film ‘Confidences trop intimes’ du même réalisateur ? Le scénario, un peu paresseux, lui non plus ne veut pas choisir entre le road-movie, l’histoire à rebondissements avec personnage récurrent (Gilles Cohen), le film bucolique –la caméra est parfois esthétisante- et l’histoire d’amour, légèrement amorale, à trois. Ce qui n’empêche pas une certaine fraicheur naturelle chez ces « adulescents », jeunes adultes qui n’ont pas complètement intégré le sérieux de leur monde. Gentille scène finale avec slow au bord de l’autoroute. Est-ce le conte d’été, vaguement immoral ou tout simplement un film sympathique ?
Daneel

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