Hugo Chavez, qui s’était fait silencieux ces dernières semaines, dans une actualité dominée par Ben Laden, Obama et l’attentat de Marrakech, a retrouvé l’usage de la parole. Hier, il a affirmé que l’opposition vénézuélienne avait « des projets » pour déstabiliser le pays. « Les coups fourrés ne sont pas terminés. Je veux qu’on reste en état d’alerte car il y a des groupes qui veulent clairement la fin du gouvernement. Nous devons faire très attention, » a commenté le chef de l’état.
Chavez est donc bien fébrile, ajoutant « que c’était la responsabilité de la majorité d’entre nous, qui voulons la paix et non la violence, de prendre garde contre ceux qui veulent nous renverser. Hugo Chavez a jouté que l’opposition projetait de mettre fin à son règne de 13 ans de pouvoir « dès cette année ou l’année prochaine car ce sera l’année de l’élection présidentielle. Il est clair que ces gens ne souhaitent pas assister à ma réélection. »
Comme souvent, le président socialiste du Venezuela n’a donné aucune précision ni de détails sur ces « fameux » projets de l’opposition. S’agit-il d’une nouvelle paranoïa d’Hugo Chavez qui adore jouer les victimes depuis la tentative de coup d’état contre son régime en Avril 2002 ?
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