08 mai 2011
LES CHEMINS DE LA LIBERTE
Peter Weir occupe une place importante dans mon expérience cinéphilique : Master and Commander est le premier film adulte qui m’ait marqué au cinéma. Bénéficiant d’une bande-annonce épique, Les Chemins de la Liberté était un donc un film que j’avais très envie de voir.
Le casting est de choix : Ed Harris, Colin Farrel, Jim Sturgess, Saoirse Ronan, Mark Strong... Celui qui tire la couverture pour lui est Colin Farrel qui en fait des caisses mais qui apporte un charisme incroyable. Lorsqu’il quitte le reste de la bande, le film perd un élément important. Jim Sturgess joue le rôle d’un type robuste mais il n’a pas le physique approprié. La VF donne un fort accent russe aux personnages qui devient ridicule à la longue.
The Way Back est traversé par des images de payasages splendides et par une belle B.O, mais qui aurait pu intervenir plus souvent vu son efficacité pour intensifier une scène. Car le film avait bien besoin de nous tenir en haleine sur toute sa durée, l’histoire pouvait être chiante : un groupe de prisonniers traversent l’URSS pour rentrer chez eux. Mis à part quelques longueurs la moitié du film passé, le film n’est pas ennuyeux, et la dernière partie dans un style survival est très prenante.
Peter Weir ouvre et cloture son film d’une très belle manière, résolvant un rêve du héros que l’on voit à plusieurs moments du film. Par contre, je n’ai pas compris la nécessité à glisser des références bibliques pendant la trave
En bref : Bons acteurs, belles images, bonne musique : The Way Back est un film d’aventures réussi, mais avec des défauts évidents qui l’empêchent d’être un «vrai grand film».
Pari réussi (mais pas trop) pour Peter Weir.
Note : 14,5/20
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