Magazine Culture

Les dossiers Bernard Noël des revues Europe et CCP (par Cyril Anton)

Par Florence Trocmé

Bernard Noël à travers deux revues 

Europe B noel
Dans ce double numéro d'Europe (1) l'objectif est de donner à entendre la résonance qui existe entre toutes les interventions de Bernard Noël, qu’elles soient d’écriture ou de parole, de dessin, de mise en scène ou de traductions, d’embrasser sa carrière pour rendre visible la cohérence et la tonalité indéfectible de son œuvre, de faire découvrir sa voix et sa pensée aux jeunes générations. 
  
Nous entendrons tout d’abord un trio de voix où surgissent des souvenirs personnels, puis, des analyses plus stylistiques mais où Bernard Noël apparaît souvent, de biais, sortant des ombres de ces analyses littéraires, comme si sa personnalité y résistait. Mais c’est tout d’abord deux poèmes qui sont proposés. Et un entretien avec Chantal Colomb-Guillaume qui a préfacé et coordonné ce numéro. Il y aborde l’Aubrac contemporain, l’obstacle personnel que fut l’occitan parlé à la maison durant son enfance, ses études dans une École de Journalisme qui l’envoyèrent dans les cafés de Saint-Germain-des-Prés et son appartenance au réseau Curiel avant d’aborder les souvenirs liés aux premiers ouvrages : L’auteur de Extraits du Corps n’avait pas d’existence et celui du Château de Cène n’a commencé à exister que vers le milieu de 1969, mais sans me donner à vivre une double identité car, loin de m’identifier à lui, j’évitais de me signaler sous son nom (…).  
Le Dictionnaire de la Commune fut une entreprise politique mais aussi le moment où il commença à signer Le Château sous son véritable nom. Il y eut ensuite Onze Romans d’œil, Romans d’un regard, et Les Peintres du Désir : Le regard est inséparable de l’espace qu’il génère, qu’il occupe, il s’en suit que regarder le regard, c’est faire l’expérience de l’espace dans son unité (…) Peut-être le rapport de la poésie et de la peinture tient-il dans le rapprochement un peu barbare de ces deux mots. 
Un poème de Bernard Noël titré Le livre de l’Oubli suit cet entretien :  
L’usage normal de la langue : compter et conter. L’écriture est fondée sur un détournement originel qui s’oublie tellement en lui-même qu’elle cherchera toujours d’où elle vient. (…)  Le pouvoir est assuré du présent : il sait qu’il n’y a rien hors de lui. Étant propriétaire du présent, il l’est aussi du passé, et cela suffit à faire croire à son avenir. Il est d’ailleurs ce dont l’avenir ne change pas la nature. Le pouvoir contrôle notre relation avec le temps. Seul l’oubli peut le déranger. L’oubli :le contre-pouvoir (…) Mon corps est mon seul lieu, mais il ne tient qu’à un nom, et ce nom a pour fonction de le rendre à l’oubli, dont il est fait. 
Un autre nom de poète suit ce poème, Adonis, Pour le salut du temps, en hommage à Bernard Noël :  
Dans la houle du plaisir, il m’arrive souvent de nager dans les vagues d’un corps caché qui s’entrechoquent avec les crêtes du corps que j’étreins. Ce corps caché n’est nullement une supposition mais le prolongement incandescent de vos organes qui voyagent dans ceux du corps étreint. Extension – comme s’il était une autre vie dans une autre contrée. Nous entrons ensuite dans l’atelier du poète par la plume de Claude Margat qui dessine en creux le portrait de l’artiste, l’architecture vivante à l’intérieur de laquelle niche le vécu de la maison, cet autre corps de la maison ou des voûtes et des étages s’échelonnent sous des livres et des tableaux qui semblent davantage la porter, la tirer encore plus haut plus que de l’encombrer. Un souvenir partagé par François Bon dans un article vif et ému : là je le revois dans une des salles en sous-sol de l’Assemblée Nationale, je crois que c’est la seule fois où je suis entré à l’Assemblée Nationale, on est serrés, on a trop chaud, et lui il a ses cheveux en arrière, des feuilles blanches à la main, et il lit un texte violent, un de ceux qui définitivement changeront l’incipit du mot censure, l’annuleront pour nous tous dans la subversion personnelle qu’implique, puisque c’est notre espace de travail, le mot sensure qui pour toujours est sien. Collot confirme cette impression d’une œuvre bâtie à hauteur d’homme : Pour avoir traversé comme Eluard, le tréfonds des ténèbres, Noël refuse l’hermétisme et l’obscurantisme où se complaisent tant de contemporains, il n’a de cesse de conduire l’obscur vers la lumière pour atteindre une sorte d’évidence poétique, qui est aussi un acte d’amour envers cet autre qu’est le lecteur. Paul-Otchakovsky Laurens qui publie ses oeuvres complètes  en ce printemps 2011 revient sur la création de la collection « Textes » en 1972 chez Flammarion dans laquelle il a impliqué Bernard Noël et analyse sa lecture : Ce que j’aime, c’est que c’est une écriture à la fois de la pensée et de la sensualité, c’est-à-dire une écriture qui se pense, qui s’articule autour d’une pensée mais cette pensée avance par le moyen d’une analogie aux sens, à la sensualité. 

 

Suivent quatre textes qui valent autant par leurs qualités que par leurs valeurs historiques. Le Bernard Noël que j’ai connu était bardé d’un silence à couper au couteau. C’est Georges Perros qui parle.  Risque de s’y aventurer, tant sa matière était cotonneuse, d’un blanc d’huile, lente à se déplacer dans un espace d’apocalypse. Armé de mots-grattoirs qui se font mal à l’attaque du monstre Esprit, du monstre Dieu, du monstre Beauté; en vue, non d’un poème, certes, mais d’une vie à part entière pour tout le monde, la mort derrière soi, mise au piquet, son bonnet d’âne jusqu’au menton, l’homme enfin livré à son cri silencieux, hic et nunc, hors toute contrebande, falsification, trompe l’œil de Judas. Tout compris. Nous sommes loin du bien écrit, bien doué, bien conçu, de nos administratifs. 
Un autre proche à avoir entendu des extraits de la Face de Silence, André Pieyre de Mandiargues : Venait-il me voir quand j’habitais encore au 11 de la rue Payenne, les mots qu’il jetait entre nous comme des mots perdus, je le rappelle, faisaient naître une étrange atmosphère de gêne où je crois qu’il se sentait bien et ou je ne me sentais pas mal (...) Depuis près de vingt-cinq ans, il ne me semble pas que Bernard se soit éloigné de la (sa) mort, qui nourrit son langage d’une espèce de musique blanche qui est peut-être une simple variation sur une base de silence.   
  
Dans Poésie, le Devoir de Lucidité,  Henri Meschonnic, ami intime, livre son analyse du Journal du Regard : Voir est de l’ordre de l’aspect, mais au sens grammatical : l’aspect comme sens des états naissants, finissants, tout ce qu’empêche de voir l’aspect au sens visuel des choses. Et des notions. Cette statique des substantifs qui masque le verbe caché dans chaque nom. Sa conjugaison subjective (…) Le premier devoir poétique est de ne pas être dupe. Dupe du langage (…) c’est la qualité du regard quand le visible et l’invisible se renversent l’un dans l’autre, tous deux devenant une seule intériorité. Le texte de jacques Derrida est la version de ce qu’il a déclaré sans note lors du procès pour le Château de Cène, texte rhétorique et puissant, d’un seul tenant, dont aucune mention ne saurait être extraite. À lire en son entier ou pas du tout. Et il n’est pas le seul, il est impossible ou presque de rendre note de ce numéro à cause même de la valeur de ses articles et de ses intervenants, de l’oblicité choisie par le comité qui éclaire le parcours de l’auteur, des thèmes adoptés qui brossent transversalement l’œuvre. Les extraits retenus ne le sont que par défaut et à regret. Il ne restera bientôt plus qu’à énumérer les noms de ceux qui ne pourront être cités plus largement, avec gêne et frustration.  Christian Prigent nous interroge sur la notion de corps et de réversibilité : En somme corps est une sorte d’ersatz verbal, un moyen commode pour nommer quelque chose de négativement actif parmi les figures et les noms. Quelque chose que la langue ne saurait nommer d’aucun nom adéquat. Nommé aussi bien âme, donc, pour la même raison. (…) Corps est le nom d’une résistance déchirante à toute assignation (aliénante) aux signes. Et le poème s’écrit depuis ce corps, arraché à lui – à partir de sa puissance iconoclaste de défiguration. Sur Bruits de langue Prigent poursuit :grincements provocants, maladresse et mauvais goût surlignés : une poésie massacrée, dé-sacralisée (« mécrite », comme on disait volontiers à l’époque) ; une poétique en tous cas ostensiblement non idéaliste, potentiellement non… « poétique ». (…) Mais ce que nous confirme Bernard Noël, c’est qu’il n’y a pas de déformation. Ce que nous nommons déformation est la formation d’une altérité, la mise en forme d’un autre, in-informable autrement. (…) la seule question intéressante que pose une déformation maniériste est : de quoi la « déformation » est-elle la « forme » ? Christian Hubin livre un texte parcouru de citations issues de livres de Bernard Noël ou sur son travail : Dont l’auteur n’escorte pas le je, mais l’immense laps qui l’engendre, - qui l’est. Jan Voss qui illustre la couverture de la revue, écrit dans Courir avec toi : Il y a aussi des formules d’une drôlerie et d’une efficacité que vous retenez toujours. Chaque fois que j’achète Le Monde par exemple, je pense à la première phrase du Portrait du Monde : « Au commencement est le temps. Vous prenez le Temps, vous le pliez en deux et vous avez le Monde. » C’est plus simple qu’une recette de cuisine.  
Anne Malaprade propose une lecture des écrits érotiques rassemblés par POL : Au sein de la rupture intime et ravivée par le contact de l’autre, un mystère latent prend forme(s), entre ombres et doubles, projections et phantasmes : cette expérience est celle qui mène du moi vers le toi, véritable espace transitionnel que l’amour des Formes d’Elle esquisse avec la grâce qui illumine « le beau le passager présent.» Une lecture de ses textes érotiques est également proposée par Jacques Ancet dans Un Art Érotique.  
Gêne et frustration donc, de n’aborder que de façon sommaire : Hervé Carn sur sa découverte d’Une Messe Blanche, Jean-Luc Bayard autour d’une rencontre avec l’auteur à la Médiathèque de Tours en 2008, François Le Roux pour un texte plus politique abordant Le Château de Cène et L’Outrage Aux Mots, également politique Le Dictionnaire de la Commune, un Poème de Luc Grand-Didier, une analyse davantage stylistique d’Alice Roland avec parler du Muet, Chantal colomb-Guillaume établit un dialogue entre Emmanuel Levinas et Bernard Noël dans L’expérience du Visage. François Dominique commente Les Premiers Mots (2003) : Le lecteur se lève, il ferme le livre. Il prononce le mot « nous », hors du livre ; le nous de la « communauté inavouable » ; il y a dans ce pauvre « nous » notre extrême solitude, un déchirement sans partage. Kraxi dans Hors-Genre : D’un même mouvement j’écris et je suis écrit. Leslie Kaplan (Le Parti pris du Désir) : Vous dites, regardant la place Saint-Marc à Venise d’André Masson : « … il faudra toujours que l’œuvre, si elle est la conséquence d’une sensation, paraisse insolite et comme venue d’un pays lointain, et si elle vient du monde intérieur, qu’elle paraisse avoir la consistance et la fraîcheur d’une perception… ». Presque aucune des œuvres n’est laissée dans l’ombre puisque Claude Margat livre ses notes sur Le Journal du Regard, Laura Legros publie un Discours sur Peinture et Mythographie Critique : Bellmer et Masson deviennent ainsi pour Bernard Noël les figures tutélaires d’une peinture corporelle contemporaine, qui constitue la part essentielle de son activité critique, et qu’il est donc possible de partager en deux versants (…) l’imagination organique et l’action pensive. Daniel Nadaud livre des dessins et les trajets empruntés par une Correspondance de 1978 à 2008. Suit un texte plus personnel, fictionnel, et émouvant de Jacques Roman. Charles Tordjman, metteur en scène de théâtre se remémore la difficile création de La Reconstitution (crée en 1988), avec pour personnages principaux de ses souvenirs, Jacques Lassalle, Antoine Vitez, Yannis Kokkos, Jacques Gamblin, Daniel Martin, puis Le Syndrôme de Grasci, Le Retour de Sade, La Langue d’Anna (avec Agnès Sourdillon, actrice également chez Volodine, Novarina, François Bon). On apprend que l’auteur a écrit à partir d’improvisations avec Michel Mathieu qui livre de larges passages de ré-écriture passionnants. Stéphane Bacquey et Angela Sanman abordent les territoires de la traduction, celles effectuées par Bernard Noël d’abord, puis l’expérience de la traduire en allemand. Jack Ralite (ancien député ) clôt ce numéro spécial par un texte de haute tenue accordant une large place au politique (à noter que Michel Surya vient de publier Le Polième ) et avance les noms de Magris, de Pasolini, de Didi-Huberman, et témoigne de la présence de Bernard Noël aux États généraux de la culture. Des photographies de Bernard Plossu aimantent le regard tout au long du livre dans une mise en scène d’ombres et de lumières, de passages, de mouvements. De « censure » à « sensure » nous pouvons établir même le trajet sous d’autres latitudes temporelles en obtenant le même résultat m’assure un ami lacanien, cruciverbiste, et historien depuis peu, ben oui l’impôt du Cens a pesé sur les gens et dans un même mouvement le Sens de leurs libertés s’est aliéné. C’est à ce moment-là que j’ai pensé à cette phrase de Jean-Pierre Vernant cité par Jack Ralite, par tendresse pour l’historien et pour conclure hors les murs : Pour être soi il faut se projeter vers ce qui est étranger, se prolonger dans et par lui. Demeurer enclos dans son identité, c’est se perdre et cesser d’être. On se connaît, on se construit par le contact, l’échange, le commerce avec l’autre. Entre les rives du même et de l’autre, l’homme est un pont. »    
  
  
  

CCP 21
Vient de paraître aussi le numéro 21 du Cahier Critique de Poésie (CCP) (2) du centre international de Poésie de Marseille, qui consacre son dossier à Bernard Noël.  
Une immense fabrique propre à traduire la parole de Bernard Noël au plus près. La reproduction des couvertures des premières éditions permet de sentir un univers et son évolution, de parcourir les articles, avec des repères. Le tout donne lieu à une exposition  sans vitrine mais avec explications supra-littéraire et hypertextuelles qui touchent en plein dans le mille. Un large entretien débute le volume où Bernard Noël répondant aux questions de Jean Daive livre son portrait en creux : Je vivais alors dans une grande pauvreté… j’ai le souvenir, mais est-il juste, d’avoir écrit toute cette suite de textes, Extraits du Corps, en très peu de temps. Je vivais dans un atelier de sculpteur sans aucun confort. Il y avait juste un réchaud à gaz. Et l’eau courante. Il y avait un évier et un réchaud à gaz, dans un réduit en planches, dans un coin de l’atelier. Il faisait froid, et même très froid… J’ai passé quelques nuits dans ce réduit, le réchaud allumé, à écrire Extraits du Corps. Je me demande à présent si c’est bien la situation dans laquelle j’ai écrit ? (…) Il me semble sur la pratique de la prose est indispensable à qui écrit des poèmes (…) comme si la prose représentait un engagement, comment dire ? La garantie d’un engagement plus grave dans l’écriture (…) Le Château de Cène (…) c’est un livre qui m’embête… Je l’ai écrit lui aussi dans un état de crise, de solitude, venant de me séparer de quelqu’un avec qui j’avais vécu longtemps, et dans un état d’isolement très grand, et en me fixant pour règle, au début, d’écrire un chapitre tous les jours (…) Pour en revenir au corps dont vous parliez, il m’est arrivé un jour un sentiment très justement physique, très fort, en regardant travailler un peintre (…) c’est le sentiment que tout se passait entre le dos du peintre et le dos du tableau, et que cet entre-deux faisait un corps.  Autour du thème du visage chez Bernard Noël un texte d’Emmanuel Laugier (Envisager [un entêtement]) écrit à la lumière de Levinas ou du Genet de L’ennemi déclaré et un article d’Anne Malaprade (De quelques Visages Intérieurs) : Je n’ai jamais pu lire les livres de Bernard Noël sans mon visage, sans mes visages, et je lui dis ici ma dette infinie. Jean-Luc Bayard explicite la genèse des titres et propose via Michelle Grangaud et sa technique des poèmes- fondus des tercets en forme de haïku tirés de chaque page d’Une Messe Blanche car même si l’Oulipo se situe à quelques encablures d’ici L’autre vérité, d’expérience, est que l’œuvre de Bernard Noël est aussi une provocation à l’écriture. Un manuscrit de l’auteur est reproduit en fac-similé : Pour montrer l’écriture, il faudrait montrer la solitude, qui est un état intérieur. Il se pourrait, pour cette raison qu’écrire soit un exercice de l’invisible. (…) Tous mes amis ne sont pas de mon temps. Villiers de l’Isle-Adam, Mallarmé, Artaud, Gilbert-Lecomte, Daumal n’en sont pas moins des rencontres déterminantes. Bataille, Jouve et Mandiargues aussi (je dois même à ce dernier d’être devenu écrivain). Ici sont reproduits l’avant-propos de Gilbert-Lecomte au Grand Jeu ainsi que des aquarelles de Daniel Nadaud qui disent l’univers de Bernard Noël ainsi qu’un manuscrit de Mallarmé à propos de Villiers de L’Isle Adam et une caricature de ce dernier en couverture des Hommes d’Aujourd’hui par Coll-Toc (Collignon et Tocqueville). Une gravure De Jan Voss pour écrit sur la glace fait face à un texte où apparaît le « spectateur » : Il (Bernard Noël) scrute d’abord l’air qui se trouve entre ses yeux et l’œuvre distante. Il va ensuite, par un rapide clignement des yeux, déloger quelques fantômes de cet air. Siegfried Plümper-Hüttenbrink propose des Notes décrochées (pour Bernard Noël) : Entre Toi et Moi, comment étant « Je » te dire : - « Il » pour te parler de Moi à Toi ? En m’inversant en miroir ? En m’incarnant au revers de moi-même en un « Tu » ? Mais sans qu’il n’y ait plus, dès lors, retour ou recours possible à soi (…) A L’entendre, il ne serait qu’une « ombre parlante ». L’Hôte d’un autre.  
Un article nostalgique et amusant d’Arthur Hubschmid alors jeune éditeur à l’école des loisirs relate le début des années soixante-dix vue depuis le milieu éditorial, de scène de repas en rencontre impromptue on croise les chemins de Bernard Noël bien-sûr mais aussi d’Aragon, de Paul-Otchakovsky Laurens, de Colette Deblé, de Charles-Henri Flammarion, et de Laure Adler entre autres, le tout sur fond de jazz puis de Janis Joplin (après changement de disque) mais finalement pas sur Otis Redding après une courte hésitation aux platines. On feuillette des photographies de Jean-Marc de Samie, de Jean Daive, un Portrait de Jean-François Bory ainsi qu’une bibliographie détaillée par Emmanuel Ponsart. 
 
[Cyril Anton] 
 
  
 (1) Revue Europe n°981-982 
379 pages ; 18.50 Euros 
(2) CCP n°21  Dossier Bernard Noël 
15 Euros ; 309 pages 


Retour à La Une de Logo Paperblog