Bonjour, pouvez-vous nous décrire FwD en quelques mots ?
Cette abréviation signifie Friends World Corporation.
FwD est une team P2P qui existe depuis 2009. Elle rassemble un certain nombre de membres aguerris dans le domaine de l’encodage et de la release.
Elle regroupe également d’autres compétences plus internes comme le codage, ou l’administration de réseaux et de machines distantes.
FwD, comme son nom l’indique, est une team où l’amitié et la complicité se sont développées pour satisfaire notre besoin de partager avec les membres du P2P.
Nous nous complétons tous par nos compétences et nos passions en encodant diverses releases en différents formats.Nous releasons en HD, XVID… Nous incrustons aussi les sous-titres sur certaines séries et films.
Quel est votre objectif principal ?
Notre objectif est avant tout le partage, mais dans de bonnes conditions de qualité.
Nous travaillons sans cesse pour améliorer le rendu de nos releases, sans pour autant augmenter la taille des fichiers.
Dans notre démarche, nous souhaitons à terme proposer une alternative à la Scène, tout en affirmant notre culture P2P.
Combien de membres êtes-vous aujourd’hui ?
L’effectif de FwD est de 12 membres. Le choix de ceux-ci est basé sur la compétence, le relationnel et les motivations.
Comment se déroule votre travail, de l’encodage à la diffusion de la release ?
Il y a trois grandes étapes :
- Les supports : sans support, pas de release… Un des atouts de la team est d’avoir des sources fiables.
- L’encodage : à partir des supports, nous encodons la source pour obtenir le meilleur rapport qualité/taille. Par exemple, pour un DVD, release en 700 Mo, 1,37 Go, voire 2,05 Go, en essayant de privilégier un format audio AC3 5.1 (Dolby Surround).
- La distribution : dans cette phase, il s’agit de propulser la release pour lui garantir les meilleures conditions de diffusion (vitesse, durée de vie, intégrité des fichiers).
Quelles sont vos relations avec les autres teams et les trackers ?
On essaie de faire en sorte qu’elles soient les plus saines possible.
L’univers des teams est un système précaire dans lequel il existe très peu de règles, donc pas simple à structurer ou à organiser…
On voit des teams se créer tous les jours ! Pour s’apprécier, il faut déjà se respecter : avec certaines teams, on essaie de travailler en bonne intelligence, en développant des « partenariats ».
Les relations avec les trackers sont assez inégales, car nous avons une appartenance très forte à Odyssée.
Disons qu’il faut faire la part des choses, mais ça demande une certaine objectivité. De manière générale, on s’entend mieux avec les trackers qui amènent une complémentarité.
Que pensez-vous des conflits qui opposent les différentes teams ?
Ils sont inévitables compte tenu de la précarité du système. On essaie de garder le maximum de sang-froid et de sérénité, en ayant à l’esprit que les conflits ne sont que des pollutions qui nous écartent de notre route (comme au foot, quand on discute avec l’arbitre, on ne joue pas…). Le fait de s’inscrire dans le temps permet aussi de trouver un apaisement quand il y a des querelles.
Quel est votre opignon sur le DDL?
Le DDL permet de préserver l’anonymat et donc renforce la sécurité. Mais, dans cette perspective, fini le temps de la convivialité au sein des communautés. Sans oublier que la plupart des fichiers échangés proviennent bien souvent du P2P.
Au fond, le DDL n’est jamais qu’une espèce de mutant dans le monde de l’échange numérique. Les prochaines actus devraient nous permettre de nous positionner sur Pour ou Contre…
Pour finir avez-vous un message supplémentaire ?
@ tous les fans de P2P et de trackers privés : aidez vos communautés, et en particulier celles qui œuvrent véritablement pour vous offrir des releases de qualité. Conservons l’esprit de partage dans toutes nos démarches !
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