Hier soir, à peine de retour de Rome et venant de récupérer mes bagages, le chauffeur jovial et sympathique de la navette qui m'amenait vers ma voiture s'est empressé de me demander si j'étais au courant de l'affaire DSK.
J'en étais resté à l'histoire de la Porsche Panamera qu'est pas à lui et en Italie, que la Lazio avait battu Genoa 4-2 en direct chez le barbier, donc je lui réponds que non.
Et là en s'éclatant de rire il me raconte l'histoire de la femme de ménage qui aurait failli se faire violer. Ça dure un bon quart d'heure de rigolade, surtout avec ma femme parce que moi, à part penser à une douche et mon lit, j'étais pas trop inspiré.
Ce matin je découvre les news, je vois les photos de l'affaire sur le Post sous le titre DSK menottes aux poignets: l'image qui a fait le tour du monde, et moi je n'ai rien vu là-bas, mais avec Berlusconi, ce genre d'histoire est plus que banal et la béatification de Jean-Paul Deux est encore dans les têtes.
J'ai adoré la photo du Post ainsi que le commentaire:
Le président du FMI, mal rasé, entouré par des policiers du NYPD aux cravates douteuses, est sorti du commissariat de Harlem tôt ce matin.
Des cravates à chier, ça ne vous dit rien? Ce sont des agents américains qui fréquentent la Comète! Ils sont décidément partout.
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