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L’air pur et le traité contaminé

Publié le 08 février 2008 par Stenograf

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Merci à Roland et à M. Fernando Vale pour les infos

On dirait un film de science-fiction, mais sans le popcorn.

L’uranium appauvri, responsable “discret” de dégâts monstrueux en Irak, a pris la voie de la mondialisation et nous frappe à la porte.

Les milliards de particules issues des explosions des projectiles à l’uranium ne disparaissent ni se dissolvent pas ; ces particules sont à 90% insolubles - effet apparemment imprévu par les militaires américains – et restent suspendues dans l’air.

Ce qui veut dire qu’elles ont non seulement empoisonné pas mal de soldats “alliés”, elles ont également été dispersées par le vent et fait le tour du monde.

Les particules d’uranium brulé en suspension dans l’atmosphère nuisent directement aux cellules pulmonaires et affaiblissement notre système immunitaire. L’OMS admet que l’air que nous respirons dans notre planète contient désormais de l’uranium – pas l’uranium qui restait “sécurisé” sous la croûte terrestre, mais de l’uranium issu des bombardements américains.

Plusieurs scientifiques anticipent une “mondialisation” de problèmes pulmonaires dans la suite de la dispersion de l’uranium dans l’atmosphère.

L’article date de 2003 et l’utilisation de l’uranium appauvri date au moins de la première guerre du Golfe. Le tabac, les échappements, les usines : qu’est-ce que tout cela provoque vraiment et dans quelle mesure? Ne sommes-nous pas, franchement, de plus en plus à côté de la plaque? On peut commencer à croire que les japonais, quasiment les plus gros fumeurs de la planète (et à la plus longue espérance de vie) gagnent des défenses contre les résidus radioactifs de Nagasaki et Hiroshima grâce à la cigarette…!

De mon point de vue, j’aime bien fumer dans les bars et le décret actuel représente pour moi encore une dégradation de nos libertés quotidiennes. Mais, à la base, il y a pire.

Un traité européen qui prône la collaboration avec l’OTAN, qui ne reconnaît pas le droit au travail, ni au logement, ni à une retraite décente, ni à un salaire minimum ni à la santé pour tous, et qui en cas de guerre aura comme priorité d’éviter les perturbations du marché (article III-131) plutôt que de faire appel à l’ONU ou d’intervenir pour réduire le conflit… ce traité-là glisse tout doucement pendant que nous respirons de l’uranium, pendant que nous nous engueulons entre fumeurs et non-fumeurs, pendant que nous croyons que Europe et Modernité sont des synonymes ancrés dans nos vieux humanismes décidemment inefficaces…

NON à l’empoisonnement de la planète, NON aux massacres “otaniens”, NON aux décrets qui divisent et distraient, NON au traité de Lisbonne.


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