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Catherine Ringer, moi et mille autres personnes avons guinché à la Cigale, Paris

Publié le 23 mai 2011 par Desfraises

Catherine Ringer, moi et mille autres personnes avons guinché à la Cigale, ParisJ'aurais bien emprunté une photo de vrai photographe mais ça ne se fait pas, hein ? Alors, je vous propose une idée de photo avec du grain et des silhouettes.

J'ai suivi la carrière des Rita Mitsouko avec un appétit non dissimulé. Depuis la chanson devenue phénomène Marcia Baila au siècle dernier, en 1985. Catherine Ringer, Fred Chichin et leurs ritournelles souvent déglinguées ont rythmé mes heures les plus joyeuses. Quand j'allumais M6 qui n'était encore qu'un robinet à clips, je dévorais les vidéos que Mondino et consorts leur avaient fabriquées. Il n'y avait pas une soirée, une sauterie, un enterrement de vie de jeune garçon sans Andy ou Les histoires d'A. En tout, une douzaine d'albums (studio et live) qui ont offert une pléiade de chansons de joie, de pépites telles Le petit train, Le triton, La sorcière et l'inquisiteur, ou le méconnu et merveilleux Un soir un chien, prises au hasard de ma mémoire. Et tant d'autres.
Quand j'ai vu les affiches annonçant deux dates à la Cigale, j'ai hurlé (intérieurement) « Si je n'ai pas de places, je meurs ! »
Je suis en vie pour griffonner un petit compte-rendu exalté.
L'amie que j'ai traînée avec moi, émue aux larmes quand est venu le moment dédié à Fred Chichin en une chanson racontant l'absence sur une musique de Malher, me dit un peu plus tard, à propos de la douce dinguerie de la dame : « C'est notre Nina Hagen à nous ! » Son côté punk-rock, Catherine Ringer l'a gardé, et c'est heureux. Entre des grimaces illustrant Tongue Dance, quelques rugissements, et des rires, la Ringer donne un concert tout en aspérités. Et en grâce. La classe, l'humour et un public amoureux. Dans une tunique blanche aux motifs slaves sur un pantalon blanc, c'est une femme qui chante une ode à la vie, qui sue, danse et se donne à un public électrisé (et curieux de voir son fils l'accompagner à la guitare. La même silhouette dégingandée que son père, le fils).
Mon amie et moi avons chanté, dansé, vibré aux chansons du dernier et flambant album. Vous imaginez la folie qui s'est emparé de nous et des mille autres spectateurs quand, pour clore le concert, Catherine Ringer et ses musiciens nous ont donné C'est comme ça !
Et nous sommes restés longtemps sur notre nuage ringerien.

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