Et ensuite?

Après un demi marathon un peu surprenant, je crois qu’il est normal que la coureuse en moi se demande: et ensuite? Courir, ça me fait un bien immense, il n’y a pas de doute! Mais tel le lapin attiré par la carotte, l’attrait de la performance dans le cadre de la course organisée n’est pas non plus étranger à ma démarche sportive. Contrairement à beaucoup d’autres sports, il n’est pas nécessaire de faire partie de l’élite pour aspirer participer à une course organisée… c’est sans gêne, ni complexes que le plus débutant des débutants peut oser prendre part au coup d’envoi d’une course… et se battre contre lui-même, établir sa première marque ou encore, obtenir un meilleur temps que la fois précédente! La satisfaction d’aller se mesurer ainsi (et si possible, d’avoir un PB (personal best)) est aussi bonne que celle du podium (bon, j’exagère peut-être un brin)! Bref, vous voyez le portait. La course, bon pour le corps, l’esprit et le self-esteem!

Donc, après un chrono pas trop mauvais-pour-un-premier-demi de 1h56metquelquessecondes… elle fait quoi la madame, pour se garder motivée et challengée? À priori, l’entrainement pour le demi marathon de Montréal était pour un temps de 1h50m (déjà relativement ambitieux)! Mais là, avec en poche un premier demi (précipité), après seulement 2 mois d’entrainement, une petite revisite de mon objectif s’impose. Quasi quatre mois pour retrancher six minutes… ça me semble soudainement un peu trop confortable. Dans ma tête, ça roule vite… et si je m’entrainais pour retrancher un gros 10 minutes bien gras, que je me suis dit? Why not! Alors voilà, l’entrainement qui reprend dès la semaine prochaine! 18 semaines pour bâtir d’ici le 25 septembre prochain, un demi marathon en 1h45!!! Tout un défi, mais possible selon moi (et mes deux partenaires préférés: Égo et Orgueil). Le programme est prêt, il ne me reste qu’à le suivre: rigoureusement! Constance et respect envers celui-ci, devraient me mener vers mon objectif…

Et c’est reparti mon kiki!