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Dinogator vs Supercroc, à crocs perdus

Publié le 26 mai 2011 par Fredp @FredMyscreens

Dinogator vs Supercroc, à crocs perdus

Après Mega Shark contre Crocosaurus, voici Dinogator vs Supercroc, nouveau four non assumé, dans lequel apparaît feu David Carradine.

On avait vomit devant Mega Shark contre Crocosaurus, voilà qu’on se refait du mal en matant une nouvelle daube annoncée !! Si les studios Asylum revendiquent, à outrance, leur culte voué aux nanars, justifiant ainsi leur production toujours très indigeste, Dinogator vs Supercroc semble ne pas être venu au monde avec la même intention. En effet, ce long-métrage téléfilm produit par un autre « addict » des mauvais plans visuels, Roger Corman, n’aurait jamais du paraître ni même en téléfilm Sci-fy diffusé sur le créneau où même les insomniaques vont se coucher devant tant de bêtise.

Dinogator vs Supercroc, à crocs perdus

Tout est dans le titre et à sa simple prononciation, une phase de rires extrêmes s’empare de vous devant ce qui est un peu le pendant américain des Sentai japonais (les « bioman »). Pour rien vous gâcher, sachez qu’on ne voit les bêtes que dans au bas mot 6 scènes et que la moitié d’entre elles ne durent pas plus de 30 secondes ; on pourrait aussi bien parler « d’apparitions » de bébêtes. Tous les personnages secondaires développés se feront bouffer par l’une des deux créatures (le Dinocroc à des pointes sur le dos, le Supergator ressemble à un T-Rex modèle réduit et plus mignon). Malgré toutes les « babes » qu’on voit dans le film, aucune scène de sex n’aura lieu pas même un « side boob » ni même un « tit flash ». La réalisation parkinsonienne ne s’intéresse qu’aux personnages donc n’espérez pas voir les animaux rendus quelque peu intéressant…

Dinogator vs Supercroc, à crocs perdus

Pour ce qui est de l’histoire, sachez que David Carradine ouvre le film en fumant un cigare et en buvant du Jack Daniel’s, entouré d’une bimbo style actrice de la San Fernando Valley (Mecque du porno americain pour les incultes). D’ailleurs, toutes les nanas apparaissant semblent être des actrices pornos à faux ongles et faux seins. Chaque nana « castée » est donc une biatch de 23 ans, mannequin et les flics sont bedonnants et à lunettes ! Normal ! Donc, l’histoire j’avais dis. Un centre de recherche est en alerte quand le Dinocroc s’échappe de ses geôles. Drake, l’infâme David Carradine, est le savant fou derrière ces machinations, qui a joué à Dieu en filant des hormones de croissance à des sauriens. Au beau milieu de la jungle, son laboratoire d’agriculture dépasse ses objectifs initiaux et a produit des champignons géants, aussi grands que des immeubles de 2 étages. Mais, il a aussi agrandit des animaux alors que ça lui était défendu (ceux-ci ont du goûter ces légumes transgéniques : serait-ce une dénonciation de la culture OGM ? J’en doute). Et puis manger des champignons géants fait accroitre sa masse corporelle comme tout joueur de Mario le sait. Un agent de la CIA en chemise à fleurs, allié à la police fluviale va se battre contre la « powerful sidekick » de David Carradine (qui ne lèvera pas son cul de la chaise de tout le film ni même pour aller pisser). Ce dernier semble avoir joué « au naturel»  ou alors il était en vacances et n’a même pas réalisé qu’on tournait un film avec lui dedans.

Dinogator vs Supercroc, à crocs perdus

Une des scènes les plus hilarantes est au début, quand 2 jeunes stupides décident d’aller voir une cascade et se font dévorer par le Dinogator farceur qui surgit pour les engloutir l’un après l’autre. On retrouve aussi la classique escouade de barbouzes sensés être des militaires qui essayent comme des débiles de dégommer le Dinogator avec leurs petits Famas et des grenades rigolotes (chargeur de 500 balles évidemment), alors que ça paraîtra vain a tout individu normalement constitué, même s’il n’a pas été élevé dans un pays qui cache des flingues dans son sac à main, que des balles auront du mal à percer la peau d’un animal de 5 mètres de haut.

Dinogator vs Supercroc, à crocs perdus

Réutilisation de mêmes plans pour montrer la bête très mal intégrer a l’image (mais on a presque l’habitude avec ce genre de prod), flashbacks au milieu de l’intrigue au cas où les spectateurs auraient déjà oublié ce qui se passaient précédemment, sont parmis les scènes à déguster… Ah oui, ne pas louper le personnage du « Cajun », Crocodile Dundee doublé d’un Wolverine remixé avec Doldph Lundgren qui butte des alligators au petit dej’ et chasse un portable à la main…

Dinogator vs Supercroc, à crocs perdus

Dinogator vs Supercroc est un peu la version Piranha 3d qui aurait oublié d’être cynique, parodique et très gore. Dès qu’un individu se met sur le côté de l’image et au bord d’un point d’eau, on sait que le Dinogator ou le Supercroc, enfin on s’en fout c’est pareil, va surgir pour se faire un apéro avec le malheureux (voire le corps déchiqueté de la bimbo en bikini, délicieux). Bref,  rigolez entre amis, testez Dinogator vs Supercroc juste pour le simple plaisir de dire : « on a vu Dinocroc vs Supergator et c’était pourri !! »


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