Magazine

Fuck me, I'm not famous (Part III)

Publié le 10 février 2008 par Wounded

Le trouble psychiatrique n’est pas un choix comme l’a dit Mad Djerba. Soi je suis malade soi je suis sein, il n’y a pas d’autre alternative. Mais comme je l’avais expliqué précédemment, découvrir que je suis atteint par un trouble ne me causera pas tant de peine. Honnêtement, ce qui m’inquiète le plus ici c’est mon ignorance. J’ignore tous sur moi-même, sur ce que je suis et, évidemment, sur ce que je deviendrai plus tard. La seule chose que je n’ignore pas c’est mon passé. Vous avez sûrement remarqué que même pour le passé j’ai employé le verbe ignorer dans la forme négative, cela supposerait que j’ai uniquement une petite idée sur mon passé, je ne suis pas sûr de le savoir. Je ne veux pas entrer dans de tel détail mais je vais le faire quand même. Je pense que je ne suis pas bien placer pour dire que je tiens mon passé en main. Parce que quand je découvre que j’entends sans écouter, je regarde sans voir et que je pense sans réfléchir je me dis qu’il y a forcement un truc qui déconne chez moi. En revanche, mon passé, tel que je le vois maintenant, ne présente pas de problèmes. Au contraire, avant, c’était beaucoup mieux qu’aujourd’hui et il n’y avait pas de faits marquants pouvant expliquer le malaise actuel. Tous ça pour dire que mon passé me semble clean cependant le narrateur essaye de me convaincre que la cause de toute cette peine est cachée dans l’un de ces tiroirs. A vrai dire, ça me parait logique. Je vais tenter à présent d’explorer cette peine pour savoir si elle est réelle ou pas. Il est vrai que je la ressens, je la ressens quasiment tous les jours mais je me dis qu’elle pourrait être une illusion. Je ne sais pas. Il est à signaler ici que je la sens plus quand je suis en public moins quand je suis seul, l’inverse est parfois vrai, mais c’est généralement le cas. La douleur se divise en deux. Un premier degré et un second: le premier n’est pas inquiétant, d’ailleurs tout le monde le ressens. C’est une simple inquiétude, de simple angoisse. Par contre le second degré fait du mal, il accélère le rythme cardiaque, il cause des maux de tête, il freine la respiration, il me fait sentir que je suis prisonnier, il me donne une grande envie de pleurer,… Il n’existe pas de comportement spécifique à chaque degré et il n’existe pas une bonne façon pour gérer la situation. Quand je suis seul et qu’elle est du premier degré il me suffit de jouer à la PES, de voir un film ou d’écouter ma musique préférée par exemple pour me sentir mieux. Si elle passe au second degré, je pars chercher quelques bons amis ou je les appel. Ça ne m’aide pas beaucoup mais bon. Le second degré ne me quitte que lorsque j’aille dormir, après que mon cœur aurait battu tellement fort à 200 à l’heure. Le résultat n’est pas garanti bien sur, c’est tellement aléatoire que ça me rend encore plus fou. Quand je suis avec d’autres gens, c’est autre chose. Les gens c’est ma famille, mes amis, mes soi-disant-amis et mes collègues à la fac. Cette classification ne sert à rien puisque les autres je les vois ainsi: ma famille, les amis dont j’ai toujours besoin d’eux, les amis dont j’ai parfois besoin d’eux et les autres. Je dois l’avouer, c’est un peu égoïste et hypocrite de ma part mais j’y peux rien (je reviendrais plus tard sur ça). God damn it ! Je cois que la dernière classification n’a pas de sens non plus. Je dirais que c’est moi et les autres tout simplement.

To be continued…


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Wounded 18 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte