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Délivrance

Publié le 03 juin 2011 par Olivier Walmacq

délivrance

genre: survival, aventure, action (interdit aux - 12 ans)
Année: 1972
durée: 1h50

l'histoire: Quatre américains: Ed, Bobby, Lewis et Drew décident de consacrer leur week-end à a descente en canoë. Ils envisagent cette expédition comme un dernier hommage à une nature sauvage. Mais les dangers qu'ils affronteront ne proviendront pas uniquement des flots tumultueux de la rivière.

la critique d'Alice In Oliver:

Ce n'est pas la première fois que John Boorman aborde les rapports qu'entretient l'homme avec la nature et sa propre humanité.
C'est un thème assez réccurrent dans la filmographie de Boorman, et que l'on retrouvera par ailleurs dans le superbe La Forêt d'Emeraude.

Aujourd'hui, Délivrance, produit en 1972, est un film culte et probablement, le meilleur survival jamais réalisé.
Toujours imité mais jamais égalé. Le film réunit un casting de rêve: Jon Voight, Burt Reynolds, Ronny Cox et Ned Beatty.
A partir d'un scénario basique (en gros, quatre potes qui partent faire du canoë sur une rivière), John Boorman réalise un film d'aventure plus complexe qu'il n'y paraît.

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Dans Délivrance, le cinéaste se concentre sur la transformation de l'homme en animal dans une nature sauvage.
Encore une fois, le scénario est particulièrement classique, mais force est de constater que Boorman exploite son décor naturel à merveille.
Pour cela, le cinéaste se focalise sur ses quatre protagonistes principaux, plongés dans une rivière houleuse.

Très vite, nos quatre héros (Bobby, Ed, Lewis et Drew) vont devoir affronter une bande de dégénérés dans une nature hostile.
Ce petit week-end entre amis va se transformer en cauchemar, amenant chacun des protagonistes à faire face à leur nature profonde.
A partir de ces différents éléments, John Boorman établit un contraste entre la nature sauvage (voir la séquence où John Voight hésite à tirer une flèche sur un animal) et l'humanité des personnages en présence.

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Cette petite escapade va profondément changer le comportement de ces hommes, confrontés ici à leurs propres peurs et angoisses archaïques.
C'est aussi pour cette raison que John Boorman les confronte à quelques malades mentaux, au psychisme primaire, et prêts à violer n'importe quel être humain de passage dans le coin.

Ensuite, John Boorman insiste également sur la dichotomie entre le paysage en présence (sorte de Jardin d'Eden) et cette bataille violente entre des hommes qui jouent leur propre survie. 
A partir de là, John Boorman instaure un sentiment de malaise et de tension permanente, le tout sur un air de banjo !
Oui, Délivrance est bel et bien la référence absolue en matière de survival. A voir absolument...

Note: 19/20


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