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Un musée du nylon ?

Publié le 19 juin 2011 par Gentlemanw

Un musée du nylon, quelle étrange idée ?

Parfois je croise les mots, pendant que d'autres croisent le fer, avec une légèreté fidèle à ce blog. Je parle donc de ce blog, du portail des collants-bas-leggings aussi, je partage les idées qui emmènent vos pas, pardon vos yeux vers ce musée, certains dimanches. Mais souvent la question du "pourquoi ce musée du nylon" revient.

Il y a des milliers de musée réels dédiés à des oeuvres d'art, tant en peinture qu'en sculpture, mais aussi pour la musique, des instruments en passant par les compositeurs, parfois les interprètes, et les envolées musicales. Tout est sujet à une passion, même les couvercles de boîtes de camembert, qui permettent de suivre l'évolution de notre société de consommation, à travers les âges.

Créer le musée du bas nylon, est à la fois un acte libre, presque une provocation dans notre monde brutal, pour des effets si légers, mais aussi une revendication pour toutes les féminités. Car cet accessoire de mode pour vos jambes porte beaucoup de symbole en lui, avec lui. Il est né pendant la seconde guerre mondiale, entre les recherches pour améliorer la production d'ammoniac et les projets chimico-nucléaire d'un groupe américain DUPONT (de Nemours). Il est sorti au grand jour durant l'euphorie d'un côté de l'Atlantique, la misère des restrictions de l'autre. Puis son essor est venu avec le changement de position des femmes, les années 50, les couturiers qui décident de retirer le corset du corps des femmes, pour leur donner les guêpières, puis les serre-tailles, puis les porte-jarretelles. Une "presque liberté", avec surtout l'accès aux bas, non de soie et de coton (relire certains articles sur ce sujet) mais accessible et fin comme leur nouvelle beauté, le bas nylon.

Et cette évolution sera de courte durée, entre les années 50 et 60, avec une "terrible" épidémie dans les années 70, l'arrivée du collant. La mode et la lingerie remettra au goût du jour, un peu plus tard, sous d'autres formes, le bas, avec les fameux DIM UP, les bas jarretières, puis la saveur du vintage et du rétro, donnera une identité sensuelle aux bas, dont les sublimes bas couture.

Mais le bas reste éternellement, malgré sa fraîche jeunesse (vintage à la fois), un accessoire, non mieux un symbole de la féminité. Sa légèreté, sa place, son rapport dessous-dessus, son emblématique partenaire, la jambe, tout cela donne des idées, des fantasmes probablement, mais surtout une aura de référence comme associé à la féminité pure.

Voilà une des raisons de dédier ce coin du web à cet art de la courbe, a ce complice de la volupté, de toutes les féminités.

Vous n'avez jamais porté de bas, demandez conseil à votre guide.

Vous en portez parfois, découvrez le luxe ou le vintage.

Vous ne pouvez plus le quitter, partagez avec nous les salles de ce musée.

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BAS CAMEO portés par AVA GARDNER

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Années 60 : une gainette apparemment souple,

agrémentée de ses bas

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BAS NO MEND dont je serai heureux de trouver des pochettes,

voire même des exemplaires.

Leurs publicités sont toujours très sensuelles.

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Boite de BAS PHOENIX, avec certificat de contrôle qualité

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BAS TOWN and COUNTRY,

un bas tout terrain ?

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Nylonement


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