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Cloverfield

Publié le 12 février 2008 par Hervé Guillot
Cloverfield

New York - Une quarantaine de ses amis et relations ont organisé chez Rob une fête en l'honneur de son départ pour le Japon. Parmi eux, Hub, vidéaste d'un soir, chargé d'immortaliser l'événement. La "party" bat son plein lorsqu'une violente secousse ébranle soudain l'immeuble. Les invités se précipitent dans la rue où une foule inquiète s'est rassemblée en quelques instants. Une ombre immense se profile dans le ciel, un grondement sourd se fait entendre... et la tête de la Statue de la Liberté s'effondre brutalement sur la chaussée. L'attaque du siècle vient de commencer. Au petit matin, Manhattan ne sera plus qu'un champ de ruines...

Source allocine.com

Je savais ce que j'allais voir et je n'ai pas été déçu. Filmé à la manière de "The Blair Witch Project", on aurait pu avoir peur de retomber dans du "déjà vu". Mais le film ne joue pas du tout dans le même registre. Certes le suspens est haletant du début à la fin ; la peur est présente également durant tout le film mais ce n'est pas la même angoisse. Là vous connaissez le pourquoi. Mais simplement vivre une tragédie comme si vous y étiez est assez impressionnante. Cela m'a immédiatement fait retourner 7 ans en arrière pour le 11 septembre. D'ailleurs, c'est une des premières hypothèses dans le film. Comment ne pas croire que ce que vivent les gens dans ce film, n'est pas ce qu'a vécu une partie des habitants de Manhattan il y a plusieurs années ? Les scènes de paniques et de terreurs sont filmées en plein cœur. Votre voisin meurt devant vous et vous dites que cela aurait bien pu être vous. Finalement, vous savez pertinemment que vous ne vous en sortirez pas...

La seule chose que je pourrais reprocher c'est le sujet de la catastrophe. Mais il faut bien avouer qu'il serait difficile de faire un film sur une attaque terroriste et de la faire vivre de cette manière alors que ce fut le cas pour certain.

A voir sans modération et sans peur d'être accommodé par la caméra qui bouge dans tous les sens et Dieu sait que je suis sensible à ce genre de chose. Ce film va à 200 km/H et arrive même a avoir un moment où la petite larme n'est pas loin.


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