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Liam Finn à La Boule Noire (17.06.2011)

Publié le 20 juin 2011 par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde

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Hirsute et l'air un peu perdu, sur photo, Liam Finn avait déjà tout pour me plaire...


Alors voilà, ça c'est tout moi.

Pour une fois que je vais assister à un concert en mode "à la cool" en me disant que non, cette fois-ci je ne prends pas mon appareil photo et que non, je ne prendrai même pas un petit cliché souvenir avec mon smartphone, non, non, non, parce que pour une fois j'y vais en mode touriste juste pour profiter de l'instant comme n'importe quel spectateur dans la salle, me voilà à raconter, zéro image à l'appui , mon coup de coeur surprise de la semaine dernière.

Il faut que tu saches que ça m'arrive d'assister à des concerts sans le mentionner sur le blog. De moins en moins souvent à bien y réfléchir mais quand même, ça arrive. Simplement parce que je n'ai pas envie, pas le temps ou encore parce que c'est un artiste que j'ai déjà vu à d'autres endroits et que la date à laquelle j'ai assisté ne me parait pas présenter suffisamment de différences avec les précédentes pour justifier que j'en parle ici.

Mais là, il y a eu Liam Finn.

Je ne connaissais pas du tout avant l'annonce de son concert parisien de la semaine dernière. Depuis je me suis un peu renseignée et je peux te dire qu'il s'agit d'un musicien néo-zélandais qui n'est pas avare de surprises quand il s'agit de se produire sur une scène d'après ce que j'en ai vu vendredi dernier.

Sur disque, il délivre une pop radieuse qui n'est pas sans rappeler certains des titres du mythique Eliott Smith. Avant ce concert, c'est d'ailleurs en référence à cet artiste que Swann me "vend" la soirée. On s'accorde sur le fait que bien sûr, on va sans doute pleurer et que vu le contexte ça nous fera du bien de soulager nos nerfs sur un peu de bonne musique mélancolique.

Donc nous y sommes.

La boule noire.

Première partie assurée par un des comparses de Liam Finn qui entre seul en scène avec sa guitare et aura besoin de quelques morceaux pour placer sa voix et trouver l'aisance qu'il faut pour que le courant passe. Mais au bout de 2-3 titres, le public adhère massivement. Bon moment.

Puis c'est Liam Finn himself qui déboule sur scène avec une intro-uppercut à base de batteries qui claquent et de ruptures de rythmes qui assomment. Dès les premières notes il électrise la salle : bien joué. Ensuite les morceaux entendus sur ses précédents albums deviennent presque méconnaissables tant les arrangements live et l'énergie qu'il déploie pour les faire vivre les transfigurent. Le set s'écoule sans que l'on voie le temps passer et quand vient l'heure du dernier morceau personne n'est résolu à le laisser nous quitter.

Il reviendra deux fois pour des rappels enflammés où il nous dira son plaisir d'être là et son souhait de nous retrouver à son retour dans la capitale parisienne. Le désir est partagé, c'est qu'ils sont rares les instants comme celui là où rien n'importe plus que de se laisser porter par la musique. 

Ok ce soir là  on n'a pas versé une larme, mais l'émotion était au rendez vous.

Dans un autre registre, voilà tout...

Pour retrouver Liam Finn et suivre ses dates c'est par là qu'il faut aller...


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