Magazine Cinéma

La Bande-Annonce du 7 juin 2011, Dernière

Par Medchassieu
Détour par la Belgique pour terminer cette B-A :
Le gamin au vélo des frères Dardenne
Le Synopsis : Cyril, bientôt 12 ans, n'a qu'une idée en tête : retrouver son père qui l'a placé provisoirement dans un foyer pour enfants. Il rencontre par hasard Samantha, qui tient un salon de coiffure et qui accepte de l'accueillir chez elle pendant les week-ends. Mais Cyril ne voit pas encore l'amour que Samantha lui porte, cet amour dont il a pourtant besoin pour apaiser sa colère...

Un film touchant sur la paternité avec toujours cet univers social défavorisé que les frères Dardenne filment si bien.
Restons en Belgique, côté flamand cette fois, avec La Merditude des choses de
Felix Van Groeningen
Le Synopsis :
Gunther Strobbe a 13 ans et une vie compliquée. Le jeune garçon partage le toit de sa grand-mère avec son père et ses trois oncles. Quotidiennement, il baigne dans un climat de beuveries effrénées, de drague éhontée et de glande constante... Tout porte à croire qu'il subira le même sort, a moins qu'il ne parvienne à se "démerder" de là...


Les acteurs sont extraordinaires. Le réalisateur parvient à filmer la tendresse qui unie cette fratrie, malgré le manque de tout et la misère. Un film qui restera.
Belgique toujours et ce film présent à la médiathèque : Eldorado de Bouli Lanners
Le Synopsis :
Yvan, dealer de voitures vintage, la quarantaine colérique, surprend le jeune Elie en train de le cambrioler. Pourtant, il ne lui casse pas la gueule. Au contraire, il se prend d'une étrange affection pour lui et accepte de le ramener chez ses parents au volant de sa vieille Chevrolet.
Commence alors le curieux voyage de deux bras cassés à travers à un pays magnifique, mais tout aussi déjanté.


Passons à un registre complètement différent avec La ballade de l'impossible de
Tran Anh Hung
Le Synopsis :
Tokyo, fin des années 60. Kizuki, le meilleur ami de Watanabe, s’est suicidé. Watanabe quitte alors Kobe et s’installe à Tokyo pour commencer ses études universitaires. Alors qu’un peu partout, les étudiants se révoltent contre les institutions, la vie de Watanabe est, elle aussi, bouleversée quand il retrouve Naoko, ancienne petite amie de Kizuki. Fragile et repliée sur elle-même, Naoko n’a pas encore surmonté la mort de Kizuki. Watanabe et Naoko passent les dimanches ensemble et le soir de l’anniversaire des 20 ans de Naoko, ils font l’amour. Mais le lendemain, elle disparaît sans laisser de traces. Watanabe semble alors mettre sa vie en suspension depuis la perte inexplicable de ce premier amour. Lorsqu’enfin il reçoit une lettre de Naoko, il vient à peine de rencontrer Midori, belle, drôle et vive qui ne demande qu’à lui offrir son amour.

On se souvient du réalisateur franco-vietnamien Tran Anh Hung notamment pour L'Odeur de la papaye verte. Il s'agit ici d'une adaptation d'un best-seller d'Haruki Murakami publié en 1987. Le titre original du roman, Norwegian wood, est une référence à la célèbre chanson des Beatles. L'excellente actrice Rinko Kikuchi, déjà aperçue dans Babel de González Inárritu, incarne la sensible Naoko. Le film est volontiers contemplatif, truffé de séquences très élégantes (on pense par exemple à la main de Watanabe qui glisse jusqu'à Naoko lors de leurs retrouvailles ou encore à un plan en voiture qui n'est pas sans rappeler Wong Kar-Waï). Les thèmes forts que développe le film sont abordés avec finesse : le suicide, la quête amoureuse et spirituelle, la responsabilité de chacun envers ses proches.

Enfin et pour terminer, nous nous sommes plutôt réjouis du prix d'interprétation masculine décerné à Jean Dujardin pour sa prestation dans The Artist...


... Et c'est avec impatience qu'on attend le Melancholia de Lars Von Trier.


Merci à tous les participants, rendez-vous à la rentrée ou avant ça dans les rayons de l'espace image et son.
Et n'oubliez pas cet été d'aller voir le cinéma en plein air à Lyon, ici ou encore ici.

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