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Plainte pour Torture contre Abdallah Kallel: Toute la vérité

Publié le 18 avril 2011 par Abdallahk
Contrairement aux fausses rumeurs qui circulent, il n’y a jamais eu de mandat d’arrêt contre Abdallah KALLEL: Le tribunal de première instance de Genève a classé la plainte sans suite.«Il n'y a pas de raison d'émettre un mandat d'arrêt international. Il est soupçonné d'un délit commis à l'étranger....» constate Bernard Schmid sur le site TRIAL (Association Suisse contre l’impunité qui a soutenu la démarche du plaignant depuis le début).
Depuis le 14 Janvier 2011, les médias tunisiens font du mensonge du "mandat d'arrêt" la une de leurs journaux. au point qu'une nouvelle certitude s'est installée chez l'opinion : Abdallah KALLEL est jugé coupable et est le responsable de 23 ans de système de répression policier en Tunisie !!
Pourquoi aucun journaliste n'ose publier la vérité ? Cette vérité est pourtant à la portée de n'importe quel internaute.
Pourquoi donc ces mensonges et ces calomnies qui en découlent ? 
On dirait que la répression policière n'a eu pour existence que les 4 années où Abdallah KALLEL était au ministère de l'intérieur. Dix ministres de l'intérieur se sont succédés durant les 23 années de règne de Ben Ali et la répression évoluant de pire en pire pour atteindre son apogée lors de la révolution.
La main mise de Ben Ali sur le ministère de l'intérieur et les raisons de la nomination de Abdallah KALLEL dans ce ministère et  sont détaillé dans cet article : http://abdallahkallel.blogspot.com/p/abdallah-kallel-ministre-de-linterieur.htmlDes journalistes indépendants étrangers ont osé mené l'enquête et l'ont confirmé. (cf cet article paru dans le monde diplomatique en Avril 2011, et l'article de Nicolas Beau, co-auteur du livre "la régente de carthage")
D'ailleurs, d'autres plaintes ont bien été déposées contre des anciens ministres de l'intérieur. Sauf que la presse tunisienne n'en a jamais parlé ... (voir article sur le site de trial)
La douloureuse vérité est que les différents politiques d'hier refont  surface et se matérialisent aujourd'hui par une série de règlements de comptes personnels. Abdallah Kallel, l'homme intègre qui a osé dire non à Ben Ali et sa famille, qui ne s'est jamais enrichi tout au long de ses 40 années de carrière au service de l'état, tunisien, est choisi pour être le bouc-émissaire et régler la note des vrais symboles corrompus du régime Ben Ali.
Voici l’historique de cette plainte, liens et preuves à l’appui :
  • Février 2001 : La plainte initiée le 14 février 2001 est classée sans suite
  • Quelques temps après avoir dit Non à Ben Ali et quitté le gouvernement, Abdallah Kallel est transféré en urgence à Genève pour subir une opération de cinq pontages des artères du cœur. 
  • Ce séjour d’une semaine en Suisse provoque une plainte précipitée déposée par M. Naït-Liman contre lui : plainte pour Lésions corporelles graves, Séquestrations, Injures, Mise en danger de la santé, Contraintes, Abus d'autorité. 
  • Plainte classée : « Une enquête préliminaire a été ouverte mais le mis en cause semblait avoir quitté Genève. La plainte a donc été classée par le Procureur général » LIEN ARTICLE TRIAL
  • 2004-2007 : Le recours est rejeté.La même plainte est relancée sous une forme différente en 2004 pour dommages et intérêts contre la République de Tunisie et le ministre de l'intérieur, devant le Tribunal de première instance de Genève.
  • En un premier temps, le Tribunal de première instance, puis la Cour de justice en appel, ont déclaré la demande irrecevable.
  • Ensuite, le Tribunal fédéral rejette le recours « Les juges ont indiqué que même si l’affaire ne semblait effectivement pas pouvoir être introduite en Tunisie, faute pour ce pays de disposer d’un système judiciaire indépendant, l’affaire ne présentait pas un lien suffisant avec la Suisse pour que les tribunaux de ce pays puissent s’estimer compétents. » LIEN ARTICLE TRIAL
  • Voici un extrait de l'arrêt du Tribunal fédéral suisse du 22 mai 2007 « Or, en l'espèce, le demandeur se plaint d'actes de torture qui auraient été commis en Tunisie, par des tunisiens domiciliée en Tunisie, à l'encontre d'un tunisien résidant en Italie. L'ensemble des caractéristiques de la cause ramène en Tunisie, sauf la résidence en Italie à ce moment-là. Les faits de la cause ne présentent donc aucun lien avec la Suisse, si bien que la question de savoir si le lien avec ce pays est suffisant ou non ne se pose pas. Dans ces circonstances, il n'est pas possible d'admettre la compétence des tribunaux helvétiques, sauf à violer le texte clair de l'art. 3 LDIP. Que le demandeur ait ensuite choisi de venir en Suisse ne peut rien y changer, car il s'agit d'un fait postérieur à la cause, et qui n'en fait du reste pas partie. »

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