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[comics] Marvel Universe HS #9 : le Punisher est une légende

Par Vance @Great_Wenceslas

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Recueil de quatre épisodes de la mini-série “Marvel Universe vs. The Punisher” de Jonathan Maberry & Goran Parlov,éditions Panini Comics de mars 2011

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Présentation : Le monde est dévasté. Un virus inconnu a touché tous les êtres humains et ils ont muté en prédateurs cannibales. Les super-héros se sont entretués pour tenter de récupérer le cheptel des survivants sains, de plus en plus rare.

Dans un Manhattan presque désert, seul rôde le Punisher, inexplicablement immunisé contre le virus. Usant de sa force de volonté et de ses techniques de combat, il extermine les derniers super-zombies tout en tenant son journal de guerre. Jusqu’au jour où il tombe sur le cadavre d’un humain non infecté…

Une chronique de Vance

Directement inspiré par la vague "zombie" qui frappe l'univers Marvel (c'est cool et ça permet des déviances jouissives avec les super-héros les plus collets-montés), ce "What if... ?" inhabituel - puisqu'en mini-série de 4 épisodes raconte comment le Punisher s'est retrouvé dans la peau du dernier homme "sain" sur Terre... ou presque. En tous cas, le dernier héros. Tous les autres ont succombé à ce virus qui les a transformés en tueur cannibale, faisant de la planète un véritable charnier. Des zombies donc, à la différence qu'ils ont souvent conservé leurs facultés de raisonnement et même, parfois, l'usage de la parole. On obtient un mélange assez savoureux de Je suis une légende/the Omega Man et de 28 jours plus tard, mais en mode super-héroïque, tendance cynique, Punisher oblige. Moins radical que Crossed, mais plus drôle que Marvel Zombies.

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Ca donne lieu à des scènes jubilatoires et quelques échanges assez couillus (dont des dialogues impayables avec Deadpool, décidément très en vogue) : c’est finalement moins orienté action qu’on aurait pu le croire, même si Maberry cultive à fond le côté taciturne de son anti-héros bardé de flingues et de grenades. Malheureusement, ça finit par tourner en rond et l'intérêt s'épuise dès le troisième chapitre, d'autant que les graphismes, simples mais dynamiques (assez proches d'un Sal Buscema par exemple, avec une gamme limitée de mimiques) n'aident pas à se passionner.

A comparer avec Frankencastle.

Ma note : 3,6/5


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