Quand le souvenir devient polémique.
La volonté de Nicolas Sarkozy de confier, à partir de la rentrée prochaine, à chaque élève de CM2 la mémoire de l’un des 11.000 enfants français victimes de la Shoah
suscite des réactions mitigées. Formation civique des enfants pour certains, charge émotionnelle trop lourde pour d’autres, la mesure semble surtout délicate à appliquer.
La mémoire collective est t-elle vraiment du ressort de l'école ?
La vocation de l’école serait plutôt la bonne connaissance et l’instruction de notre temps en apprenant à vivre en collectivité et
à respecter son camarade.
La mémoire collective appartient à notre famille et c’est du devoir de nos proches comme ça l’a été pour moi, de m'evoquer l'itinéraire de ma famille sauf
que quand je suis partie en Israël, j’avais 11 ans, pas 10 ans, mais c'était déjà insoutenable....