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Les Francofolies c'est fini : Pourquoi c'est (un peu) dur de rentrer à Paris.

Publié le 20 juillet 2011 par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde

Et pourquoi c'est bien aussi.

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Alors voilà, le festival des Francofolies 2011 c'est fini. Outre le fait qu'il a cette année battu ses records de fréquentation , le moins qu'on puisse dire c'est qu'il a su tenir ses promesses en terme de programmation éclectique et pour ce qui est de mélanger talents avérés qui ont déjà fait leurs preuves et jeunes talents sur le point d'exploser. Oui parce qu'une des particularités de ce festival c'est de mettre en avant, parmi d'autres jeunes talents, les artistes qui ont été encadrés dans l'année par le chantier des Francofolies. Le principe est simple : une équipe repère des jeunes talents prometteurs sur la nouvelle scène française (pas que parisienne) et les invite sur le chantier des Francofolies, à La Rochelle. Là, les groupes sont pris en charge par des professsionnels qui les accompagnent dans des domaines aussi variés que le coaching scénique, le coaching vocal, le coaching personnel, le stylisme, la communication et la relation aux médias, le management et la stratégie, le son, la lumière...Bref. Pour avoir assisté à une session de travail du chantier cette année je peux t'assurer que le travail effectué là bas sur quelques jours est à proprement parler spectaculaire. Sans blague. Pour avoir vu les artistes le jour de leur arrivée et donc de leur prise en charge par les équipes et les avoir revus ensuite lors du concert de filage (qui clôture la session de travail au bout de quelques jours), je peux t'assurer que les résultats sont spectaculaires. 

Donc en plus des artistes lauréats du concours SFR Jeunes Talents par exemple ou de ceux qui se produisent sur le festival Francos Off, il y a les artistes qui ont été accompagnés par le chantier des Francos. Et ce mélange d'artistes confirmés et de jeunes talents fait tout l'intérêt de la programmation de ce festival. Un régal.

Alors depuis dimanche matin, j'ai plusieurs raisons de regretter d'être partie :

1. C'en est fini de croiser des beautiful people bourrés de talents à tous les coins de rue.

De manquer de défaillir au coin d'une rue parce qu'on vient de croiser les Brigitte hyper belles et tellement bien lookées même hors scène, Florent Marchet qui teste un vélomoteur l'air de rien parmi les passants, Maxim Nucci qui déambule façon cowboy élégant tout en assurance tranquille dans le village des Francos, Mélanie Laurent à la terrasse d'un restaurant...Bref. A La Rochelle, pendant le festival, tu croises ceux dont tu apprécies le talent partout. Tout le temps. Et au bout de cinq jours tu as finis par t'habituer à ça. C'est alors que vient le moment de rentrer chez toi. De croiser à nouveau  régulièrement Monique et Roger chez le boulanger. Alfreda et sa smala chez Ikéa...Tellement moins glamours ceux là.

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2.Il faut quitter à regrets le "Twin Twin Land" parce que, inutile de se mentir, les trumeaux avaient investi le terrain et l'occupaient de façon hyper efficace, squattant littéralement les médias. Dans la salle de presse, on n'entendait parler que d'eux trois, dehors le village des Francos résonnait de leur cri de ralliement que tout le monde a fini par adopter ("Oh Yeah!") et il était impossible d'ouvrir la presse locale sans tomber sur leur bobine ou un article faisant état de leurs exploits.  Dans les rues de La Rochelle, dans le public des concerts, au Patio, je ne sais pas comment ils se débrouillaient mais ils étaient toujours là avec leur bonne humeur et leur énergie folle qui font qu'ils ont rapidement endossé le statut de "mascotte du festival 2011". Et c'était bien. Ca va manquer de ne plus les croiser au quotidien, tiens.

3. Il faut abandonner la salle de presse du village des Francos.

Bon, c'est pas qu'elle ait été particulièrement confortable vois tu. Ni que la connexion internet ait été particulièrement bonne. Mais il régnait souvent dedans une espèce d'ambiance de vestiaire  qui n'était pas pour me déplaire :  Moi j'aimais bien m'y trouver quand ça débriefait sur les interviews du jour, les shootings, les concerts, j'avais toujours une oreille qui trainait pour profiter des anecdotes et des bons mots. Et il y avait là bas deux journalistes particulièrement drôles qui semblaient vraiment s'amuser de tout ce qui les occupait et qui nous ont bien fait marrer avec Swann. Ils couvraient le festival pour Méga FM et je t'assure qu'on leur doit pas mal d'éclats de rire pendant les sessions de "travail". Alors merci à eux et bien sûr va faire un tour sur leur site tu trouveras leurs émissions et quelques vidéos bien sympas aussi.

4. Il faut retrouver une alimentation normale.

Ne plus s'alimenter exclusivement de crêpes salées et sucrées, de pizza, de sandwiches, de salades bio à emporter, le tout arrosé de sodas muliticolores et surtout de crèmes glacées. Oser abandonner l'idée de goûter tous les parfums de chez Ernest et Olivier, les deux glaciers emblématiques de la ville balnéaire. On n'a pas testé tous les parfums proposés  mais on peut dire qu'on a donné le meilleur de nous même pour ce qui est d'en goûter un maximum et notre verdict est sans appel : Olivier est meilleur qu'Ernest.

D'ailleurs hop là je ne résiste pas et je te livre mon top 3 des parfums de chez Olivier :

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1. La pina colada. Parfum qu'on retrouve aussi chez Ernest mais en beaucoup, beaucoup moins réussi. Déjà chez Ernest, il y a un parfum de mangue qui me parait malvenu vu que dans la pina colada, si je ne me trompe pas, c'est plutôt de l'ananas. Et puis le rhum est à peine perceptible. Alors que chez Olivier, waouh. Les trois parfums (coco, ananas et rhum) sont là, parfaitement équilibrés (il n'y en a pas un qui prend le pas sur l'autre c'est assez merveilleux d'ailleurs) et la texture est fondante à souhait. Vraiment parfait. 10/10.

2. Le caramel au beurre salé. Divin. Le goût de caramel est présent sans être écoeurant (une performance car c'est souvent là que le bât blesse chez ceux qui se risquent à tenter ce parfum fabuleux quand il est réussi), la pointe de sel est discrète mais réhausse comme il faut le parfum de caramel et la texture, mais la texture...Elle est divine. Souple en bouche, elle se délite doucement mais reste crémeuse quand elle fond. Je crois que cette texture est diaboliquement addictive : 10/10 ex aequo avec la pina colada. Moins rafraichissant mais encore plus gourmand.

3. Le marron glacé. Un goût de crème de marrons bien présent, une texture agréable réveillée de petits éclats de marrons glacés. Pas trop sucré (l'écueil pas toujours facile à éviter sur ce parfum en particulier) : très très bien aussi : 8.5/10.

A noter quelques petites déceptions : le parfum macaron (amaretto) trop puissant (l'arôme amande amère occupe toute la sphère gustative et inhibe les autres parfums dégustés "à côté") et le parfum "rocher" qui est un chocolat au lait réhaussé d'un parfum de praliné et de gaufrette mais qui m'a semblé rapidement écoeurant et dont la texture m'a un peu déçue. Sinon les autres (et nous en avons gouté beaucoup (trop?)) sont tous excellents. Très très bonne adresse.

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Chez Ernest aussi nous avons goûté de très bonnes choses mais en constatant que la foule massée chez ce glacier y perdait un peu en négligeant Olivier situé quelques mètres plus loin dont les créations, peut être moins bien mises en valeur, surpassent celles d'Ernest d'une manière générale (avis personnel). Mention spéciale à l'original "Mojito" extrêmement rafraichissant avec ses lamelles de menthe fraîche parsemées dans le sorbet mais un poil trop sucré (s'il fallait chipoter) auquel on attribue quand même un bon 09/10.

Hormis l'overdose de glaces, il faut se résoudre aussi à ne plus manger debout. Voire en marchant. Voire en cachette des vigiles pendant l'installation d'un concert en salle (je sais c'est maaaaaaaal mais on essayait de ne pas faire de bruit ni de saletés alors ça va, n'est ce pas?). Et puis quand nous avions le temps de nous poser c'était face à la mer et c'était bon. Dur de réaliser que c'est fini et qu'au mieux on peut se poser pour observer derrière le carreau ruisselant le ciel tout gris.

5. Il faut retrouver un rythme normal.

Enfin bon là, à l'heure qu'il est, je n'ai pas précisément encore réussi vu qu'il est 2h du mat' passé et que je suis en train d'écrire ce billet que je ne publierai sans doute que demain. Mais voilà comme tu peux le constater je suis un peu jet-laguée. La faute au fait que l'on attaquait la journée assez tôt pour rencontrer les artistes avant qu'ils ne soient trop occupés et qu'on la finissait bien tard pour tenter de profiter au mieux de tous les concerts proposés. On n'a pas compté nos heures et d'ailleurs nos cernes marqués en attestent. Le manque de sommeil particulièrement facile à gérer les premiers jours a commencé à accuser des marques disgracieuses sur nos minois hâlés dès le mercredi. Ca n'est pas allé en s'arrangeant jusqu'à samedi. Nous étions toutes décalées. Du genre à déjeuner à 18 h et prendre un diner à pas d'heure. Un peu n'importe quoi en fait. Décalées mais heureuses, attention, parce qu'on faisait le plein de jolies émotions musicales.

Bon malgré tout ça on était aussi bien contentes de rentrer parce que crois le si tu veux mais c'est épuisant au fond. Une espèce de marathon dont on resort bien claquées mais ravies de l'aventure. Avec une seule envie : Remettre ça dès l'an prochain en espérant y croiser autant de nos artistes chouchous que ce fut le cas cette année (parce que dieu sait qu'il y en avait et c'était VRAIMENT bien). Alors l'an prochain, peut être, aura t'on la chance d'y croiser

Owlle,

AVA,

Vincha Backpacker,

Namaste

(non pas en tant que SFR jeunes talents mais en tant qu'artistes du chantier cette fois-ci)

ou encore nos chers petits pingouins?

Qui sait?


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