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L’ex-femme de DSK affirme : « Rien de ce que dit Anne Mansouret n’est vrai »

Publié le 21 juillet 2011 par Labasoche
Brigitte Guillemette, qui s’apprête à déposer plainte contre la mère de Tristane Banon, s’explique sur ses relations avec les deux femmes. Mais alors… Tristane Banon (Anne-Caroline) serait-elle affabulatrice ? Et sa mère Anne Mansoureh-Riahi  une intrigante ? Brigitte Guillemette, seconde épouse de Dominique Strauss-Kahn, est économiste et consultante au sein de l’entreprise qu’elle a créée, « Euroscope consuting group ». Pourquoi avoir décidé de porter plainte en diffamation contre Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon ? - Parce que rien de ce que cette femme raconte n’est vrai : je ne suis pas une de ses proches, ma fille Camille n’a jamais été une amie de Tristane Banon. Tous les propos qu’elle me prête sont faux. Nous sommes pris dans un délire glauque et malsain qu’il est grand temps de stopper. Vous ne niez tout de même pas être la marraine de Tristane Banon… - Entendons- nous sur ce que signifie ce terme de « marraine ». J’ai rencontré Anne Mansoureh-Riahi (c’est ainsi qu’elle se présentait à l’époque) au début des années 90, c’est-à-dire bien après mon divorce d’avec Dominique Strauss-Kahn. Je dirigeais alors un groupe de communication, et je l’avais reçue sur recommandation d’un ami commun. Nous ne sommes pas devenues « amies », même si nous nous croisions de temps à autres dans des cocktails ou des soirées. Un jour, Anne Mansoureh-Riahi m’a appelé en me demandant si je pouvais être la marraine de sa plus jeune fille, Anne-Caroline, qui avait alors 17 ou 18 ans et voulait se faire baptiser, pour se marier à Saint-Nicolas-du- Chardonnet, avec un jeune homme très pratiquant, si je me souviens bien. « Tu es la seule personne que je connaisse qui soit baptisée », m’a expliqué Anne Mansouret-Riahi. Devant son insistance, j’ai accepté de rendre ce service, d’autant plus qu’Anne-Caroline était adulte. Je suis donc sa « marraine », formellement…. Quelques années plus tard, j’ai appris qu’Anne-Caroline, qui s’était entre temps rebaptisée Tristane Banon, avait rencontré Dominique Strauss-Kahn pour l’interviewer. Je suppose qu’elle avait été recommandée par sa maman, mais en tout cas ni par mon intermédiaire, ni par celui de ma fille, Camille, avec laquelle elle n’était pas en contact. C’est d’ailleurs Dominique, à la demande de Tristane Banon, qui lui a donné les coordonnées de Camille. Comment s’est passé la rencontre entre les deux jeunes femmes ? Une première fois, Tristane Banon, qui a six ans de plus que Camille, l’a appelée en lui racontant qu’elle avait interviewé son père, que cela lui ferait plaisir d’en parler. Elles ont pris un café ensemble. Puis, Tristane a rappelé ma fille pour lui donner un nouveau rendez-vous, dans un café du quartier latin. C’est là qu’elle lui a dit avoir été agressée par Dominique. Camille, qui était sous le choc, incapable d’imaginer que son père puisse faire une chose pareille, est rentrée à la maison en larmes. J’ai aussitôt passé deux coups de fil : le premier au père de ma fille – qui a vivement démenti ; et le second à Anne Mansoureh-Riahi. « Tout cela n’est pas grave … De toute façon, je suis la maitresse de Strauss-Kahn », m’a-telle dit. Je me suis vraiment demandée où j’habitais… J’ai conseillé à cette femme de s’expliquer directement avec Dominique et d’éviter, à l’avenir, tout contact avec ma fille et moi. J’ai raccroché et depuis, j’en étais restée là. Je n’ai évidemment jamais dissuadé Tristane Banon d’entamer une action en justice, je n’ai d’ailleurs jamais eu de nouvelles, ni d’elle, de sa mère. Si je porte plainte aujourd’hui, c’est simplement pour tenter, si possible, de rétablir la vérité et de préserver notre tranquillité. Je n’ai qu’une obsession : protéger ma fille.

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