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Le Gendarme En Balade

Publié le 28 juillet 2011 par Olivier Walmacq

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genre: comédie
année: 1970
Durée: 1h35

l'histoire: Cruchot et ses compères ont été mis à la retraite. Mais la perte de mémoire de Fougasse va les obliger à reprendre du service.

la critique d'Alice In Oliver:

Le Gendarme en Balade est le quatrième épisode de la franchise, toujours réalisé par Jean Girault en 1970.
Au niveau des acteurs, on prend les mêmes et on recommence: Louis de Funès, Michel Galabru, Jean Lefebvre, Claude Gensac, Michel Modo, Guy Grosso et Christian Marin.

C'est aussi à partir de cet épisode que la saga commence à connaître un sérieux coup de fatigue. Finalement, ce coup de moins bien est à l'image de son scénario et de ses gendarmes de service, subitement mis à la retraite, et remplacés par des collègues plus jeunes. Attention, SPOILERS !
Les mois ont passé. Cruchot s'ennuie dans sa nouvelle demeure: il regrette les moments passés avec ses anciens compères.

Pourtant, un jour, Gerber (Michel Galabru) vient lui rendre visite avec sa femme. Surpris par cette arrivée surprise, Cruchot croit tenir un voleur et s'évertue à monter des pièges tout autour de sa maison.
Ce qui donne lieu à un premier quart d'heure de folie, voire d'anthologie, Jean Girault accumulant gag sur gag.

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On croit alors tenir un nouveau volet de qualité. Mais peu à peu, le film sombre dans un scénario routinier et paresseux, qui n'est qu'un prétexte à retrouver la petite bande du passé. De son côté, Fougasse (Jean Lefebvre) est devenu amnésique. Ses anciens collègues l'emmènent alors à la Gendarmerie de Saint-Tropez, le but étant de faire ressurgir les souvenirs du passé.

Mais rien n'y fait. Fougasse reste toujours amnésique. Toutefois, la mémoire refera surface lorsque l'intéressé se retrouvera sur une plage de nudistes.
Bref, ce nouveau volet souffre d'un manque total de scénario, Jean Girault se contentant du minimum syndical et jouant la carte de la nostalgie.
Pire encore, le réalisateur s'enfonce dans le grand n'importe nawak, proposant une séquence interminable avec des gendarmes devenus hippies.

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Louis de Funès a beau s'exciter dans tous les sens, la formule ne fonctionne plus, ou alors, par intermittence. Même la fin est ratée, Jean Girault étant incapable de trouver un rebondissement ou une chute digne de nom.
Reste quelques moments sympathiques mais plutôt rares pour ce petit nanar. Mais la saga se dégradera davantage avec les deux épisodes suivants.

Note: 06/20
Note nanardeuse: 12/20


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