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Critiques Séries : Torchwood. Saison 4. Episode 4.

Publié le 30 juillet 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Torchwood // Saison 4. Episode 4. Escape to LA.


Après le bon épisode de la semaine dernière, celui ci laisse un peu trop relâcher la pression. "Escape to LA" c'est vraiment l'épisode de transition, celui qui permet aux personnages de venir à L.A pour poursuivre leurs aventures afin d'éradiquer le problème des miracles. Aux faux airs d'un bon épisode de 24 sur la fin, l'intrigue manque de saveur sur son départ. En effet, le lancement de l'épisode est moyen, souvent mou du genou. Et je parle de la partie "Torchwood" puisque c'est là que les bas blesse. Je veux bien qu'ils recherchent des trucs mais ils brassent du vent, parlent de leur vie personnelle (notamment Rex ou Gwen et le rappel du parallèle avec la Grande Bretagne, qui est enfin fait, même si… ce n'était pas d'une grande utilité, tout comme le cliffangher autour du père qui m'intéresse pas plus que ça et enfin, Esther qui sert enfin à quelque chose…).
C'est dans le dernier quart d'heure de l'épisode que tout s'accélère et prend enfin forme. L'épisode est alors plus palpitant et proche de l'univers d'action dans lequel on doit être plongé. John Shiban (scénariste de l'épisode) nous livre ici une sorte d'épisode de 24 avec la touche qui fait que Torchwood est toujours là. Mais le problème de l'épisode réside en Callum Keith Rennie. Cet acteur m'insupporte et plus je le vois, plus j'en peux plus. Je me demande à quoi il sert dans cet épisode. La réalisation grotesque avec les plans sur sa personne, le seul intérêt réside dans ce sorte de cercle d'ami au triangle qui ressemble fort à une grosse conspiration. C'est la seule chose qui me rend curieux de voir la suite. Le reste n'est que futilité et surtout, j'espère que son personnage ne réapparaîtra pas.

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On peut trouver intérêt dans l'intrigue d'Oswald si ce n'était pas aussi mal avancé. En effet, on nous propose de transformer le personnage en prophète. Pourquoi pas. Il va aller voir des malades, très malades, et sauver un enfant des griffes de ces plausibles maladies incurables, le tout, sans masque ni rien. Il est courageux et Bill Pullman s'en sort très bien. C'est une vraie réjouissance que d'avoir cet acteur dans la série. Il était fait pour son rôle avec son regard un peu pervers sur les bords. Bref, son duo avec Lauren Ambrose est absolument succulent. Et cette dernière dans la peau de Jillian est toujours parfaite. Elle incarne ce que Russell T. Davies sait faire de mieux dans la série en terme de personnages. Je l'adore. J'ai hâte à chaque épisode de la voir comploter encore et encore.
Enfin, on va suivre un peu l'actualité mais vu encore une fois en télévision ici au travers d'un oeil différent : celui d'une femme politique jouée par Mare Winningham, conservatrice qui veut qu'une seule chose : que les gens mort mais miraculeusement ressuscités, trouvent refuge dans un établissement en quarantaine. Elle est membre de la Tea Party. La fin de son personnage est tout ce qu'il y a de pire pour quelqu'un dans un monde où personne ne peut mourir : elle est coincée, déchiquetée, à vie, dans sa propre voiture. C'est très bizarre et flippant à la fois cette scène avec le gros plan sur son seul oeil restant. Bref, au final, "Escape to LA" est décevant. Il oublie certains des paramètres de l'épisode précédent pour créer un nouvel univers moins intéressant, superficiel et surtout trop classique. L'humour manque et c'est dommage. Hâte que l'on passe à la suite...
Note : 5.5/10. En bref, un épisode très moyen qui reste intéressant pour son dernier quart d'heure teinté d'action façon série d'espionnage. Je savais que Callum Keith Rennie allait pourrir l'épisode.


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