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Emulation

Publié le 07 août 2011 par Mina
EmulationPeu importe ce qui vient maintenant, je suis prête, une barrière a lâché, au profond, un tremblement de corps progressif et libérateur. Je passe du virtuel au réel, sans transition, du réel au virtuel avec délectation, un rêve éveillé, source de plaisir. L'inimaginable arrive, les pièces d'une machine qui semblait infernale se mettent en place, d'elles-mêmes, pas d'efforts à fournir. Comme par hasard (je devrais trouver un autre mot, celui là est inconvenant) je croise un texte de Wayne Dyer, sur le rêve et les croyances... Les croyances foutu pilier infectieux si mal dirigé, le fondement d'un éclatement proche, je sais que c'est là que je dois chercher.

En compagnie de certaines personnes, j'entre en émulation, je ne peux pas m'empêcher de les serrer fort contre mon coeur, de sentir leur formes à travers les fringues, principalement des femmes, précisément Sophie et Isa, les deux Isa. Sophie et le numéro chabada, mon coeur y croit, on se fait un slowmotion...
En traînant chez Sophie, je lis quelques lignes de " The Crimson Petal and the White" (Michel Faber), un envoûtement dès les premièrs mots, je veux écrire en embrassant mes lecteurs, comme lui. Isa me fait épicer ses plats, mama rital : "et t'ajouterais quoi ici???". Si on s'y met à trois tout devient délicieux. Sophie dit, donne moi des câpres, je dis ils sont ou les ciseaux pour couper la menthe et le basilic? et on mêle... Isa dit, viens je te montre ma chambre érotique, je réponds, à combien tu la loues?
Temps suspendu avec Mercoeur, alias Garm, alias Fenfir, alias etc. Les heures passent trop vite, on fait des petits, sans arrêt, on cherche les corps, les yeux, les formes, les sexes et la perfection qui, heureusement n'existe pas. Je ne peux plus me passer de lui, perfect drug, perfect addiction, je veux lui appartenir, faire ce qu'il veut, quand il le désire, rien d'autre dans le crane. Mars est le lieu, Garm et Mina, bloody Zombies, on perpétue la race fragile en s'aimant fort, Gomez et Morticia, why not, les derniers nés...


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