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J’ai vu Eternal sunshine of the spotless mind

Par Anaïs Valente

J’ai acheté ce DVD à sa sortie, ou dans les environs quoi, qui doit dater déjà, vu que le film est sorti en 2004, je l’ai stocké dans ma dvdthèque, et je ne l’avais jamais regardé, va comprendre.

Et l’autre jour, vu que les chaînes, tant belges que françaises, ne proposaient absolument rien à me mettre sous la canine, j’ai fouillé ma dvdthèque et le miracle s’est produit : je suis tombée sur Eternal sunshine of the spotless mind.

Quel titre !

Et quel film !

Je l’ai regardé en ignorant tout de l’histoire, hormis son maigre résumé, et c’est tant mieux.

Parce que finalement, cela n’arrive qu’une seule et une seule fois, la découverte de l’inconnu.  Des personnages.  De l’histoire.  Les moments d’incompréhension.  Ceux où la pièce tombe enfin.  Ceux où elle ne tombe pas.  L’émotion.  Le dégoût.  Le rire.  La larme.  l'empathie pour Joel.  L'antipathie, parfois, pour Clementine.  La première vision d’un film, cela n’arrive qu’une seule et une seule fois. Une fois qu'il faut savourer.

Alors, j'ai savouré.

Et j’ai adoré ce moment.  J’aimais Jim Carrey dans Truman Show, je l’adore dans Eternal sunshine of the spotless mind (bon, là, je fais des copier coller car c’est plus possible).  En personnage déjanté, il ne me fait ni chaud ni froid.  Dans l’émotion, il me touche au plus haut point.  J’ai également adoré Kate Winslet dans un rôle à l’inverse de ce qu’elle est d’habitude, là aussi.  Choix parfait de ces deux acteurs pour incarner des personnages aux antipodes de ce qu’on connaît d’eux.

Et puis l’histoire.  Tellement universelle.  Tellement belle et moche à la fois.  Tellement réelle. 

Et les images, ces scènes sur la plage envahie de neige, keske c’est beau.  Sans oublier la musique, aussi.  Etonnant, le réalisateur précise que la chanson du générique, personne ne la connaissait quand il en parlait.  Ben moi si !

Sans oublier, et c’est ça qui, pour moi, fait la force d’un film, les dizaines de questions que l’on se pose ensuite : eske j’aimerais moi aussi occulter certains souvenirs, ne font-ils pas de moi ce que je suis, si j’avais le choix d’en effacer un seul, lequel choisirais-je…  et des tas d’autres questions.

Bien sûr, je ne veux rien vous révéler du film, des fois que vous ne l’auriez pas encore vu, histoire de ne pas gâcher votre première fois.

Je peux juste vous conseiller de le regarder.

Ensuite, après les bonus, comme d’hab, j’ai regardé à nouveau le film avec les commentaires, et j’ai compris que… je n’avais pas tout compris.  Cela m’a permis de comprendre.  Puis de m’offrir une troisième vision, cette fois en comprenant tout, de par la première vision, de par les explications des commentaires.  Un regard tout neuf sur un film à peine découvert.

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