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En direct : l’effondrement des États-providence…

Publié le 09 août 2011 par Copeau @Contrepoints

Nous relayons cet article d’Alain Dumait sur la faillite en cours des États-providence.

En direct : l’effondrement des États-providence…

Les historiens, dans quelques années, compareront la chute du communisme (9 novembre 1989 pour le Mur de Berlin) et l’effondrement  des États-providence oligarchiques.

Ils feront remarquer, dans les deux cas, qu’il s’agissait d’apprentis sorciers, qui se croyaient si intelligents qu’ils pensaient pouvoir oublier les règles élémentaires du bon sens et des principes issus de l’expérience et de l’histoire de l’humanité. Des constructions artificielles. Des vues de l’esprit projetées dans un monde auquel on croyait pouvoir commander. Du pur constructivisme…

S’agissant du communisme, de type soviétique, son échec a démontré l’inanité d’un système prétendant réguler les prix, remplacer la concurrence par la planification, imposer la propriété collective. Avec la dictature et les hyper-inégalités en prime…

S’agissant des États-providence, leur échec résulte, si l’on peut dire, de leurs succès initiaux. Tout s’est passé comme si, jusqu’à un certain niveau de redistribution du produit intérieur brut (20 ou 30% peut-être…), les avantages sociaux de celle-ci étaient, au moins dans l’instant, supérieur à ses inconvénients. Ce qui n’a pas empêché quelques économistes lucides et clairvoyants – comme Frédéric Bastiat, dans la première partie du XIXème siècle, alors que les prélèvements obligatoires étaient encore largement inférieurs à 10% du PIB !… – de prévoir que la mutualisation des risques sociaux aboutirait inéluctablement à l’irresponsabilité des citoyens, avec les conséquences qui résultent toujours de cette dernière.

L’évolution a somme toute était rapide : moins de 10% en moyenne de prélèvements publics au tournant du XIXème siècle, et 54% en France aujourd’hui. On est passé de l’assistance aux pauvres non seulement à la spoliation des riches, mais encore à l’accaparement de tous les pouvoirs (le monde de l’entreprise libre mis à part) par une classe oligarchique presque exclusivement issue de la sphère publique.

Comme cette évolution à été quasiment générale dans le monde occidental, un équilibre funeste mais durable était probablement possible. Avec 50% de prélèvements obligatoires, la croissance économique est réduite, les emplois créés souvent insuffisants. Mais «ça» peut tenir des décennies, voire des siècles.

Pour que les États-providence s’écroulent, moins de 25 ans après le communisme, il a fallu que les oligarques qui nous gouvernent s’emparent de deux autres leviers : l’endettement et la création monétaire (avec l’appui déterminent de leur armée «privée» d’économistes stipendiés)

Lire la suite sur le site d’Alain Dumait.


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