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Lettre à mon fils

Par Janehawkins

Lettre à mon fils

Si je peux, en regardant dans tes yeux gris, savoir que je t’ai tout donné parce qu’ils reflète le bonheur, j’aurai accomplit la plus belle chose de ma vie. Malgré les montagnes russes que sont nos vie… malgré la mer houleuse qui parfois nous accapare… mon amour pour toi est plus fort chaque jour. Et toi, avec ton sourire et tes charmes, tu me donne le courage de continuer, de voir plus loin que moi-même, de me modeler à mes valeurs. Jacob, je t’aime.

Même quand mon coeur cri de rage, que les larmes bordent mes yeux, je t’aime. Que je sois présente mais la tête dans le nuages, je t’aime.

J’aimerais t’apprendre toutes les choses que j’ai appris… tous ces petits secrets dont la vie m’a investie, parfois à la dur et cela sans te sortir les grands sermons.

Tu m’as demander l’autre jour, pourquoi je voyais un psychologue… Je t’ai dis que c’était pour apprendre à voir mieux. Tu m’as alors dit que toi aussi tu voulais voir mieux. Quand je t’ai dit que c’était pour voir la vie dans des teintes rosés, tu m’as dit sur le même ton que tu voulais voir la vie en rose toi aussi.. Tu voulais des lunettes pour voir mieux en rose. Tu étais tellement mignon. Je t’ai répondu que c’était pour voir avec les yeux du coeur. Tu étais tout excité.

« Moi aussi j’en veux des lunettes en cœur pour voir la vie en rose! »

Je t’ai regardé et j’ai fredonné une chanson que tu connais plutôt bien.

Ton regard c’est illuminé.

« Aujourd’hui, je vois la vie.. avec les yeux du cœur. J’suis plus sensible à l’invisible, à tout s’qu’il y a à l’intérieur. » que je t’ai chanté.

« Maman, c’est celui qui chante « Qui te soignera, qui te guérira? » hein?

-Oui Jacob, c’est pas de vrai lunettes tu sais, c’est une façon de parler.

-Bien, moi aussi je veux voir comme toi. »

D’accord, d’accord, que j’ai pensé inconsciente de ton cri du coeur. Tu comprenais surement plus que tu en avais l’air, tu as cette faculté à voir au travers les gens. Je t’ai fait un clin d’oeil et je t’ai dit que je t’apprendrais. Enfin, tu semblais satisfait…

Je t’aime mon fils et je suis contente de marcher côte à côte avec toi, parfois main dans la main, je suis fière d’être celle qui t’apprends la vie, qui t’apprends le bonheur même lorsque c’est difficile et que tout les deux on se sens perdus.

Ces derniers mois, on s’est éloignés, on a vécu des choses émotionnellement difficiles et stressantes qui nous on séparé. J’ai oublié la plus part du temps ces yeux du coeur dont je t’ai parlé. J’ai parfois oublié au profit de mes propres frustrations et problèmes de te montrer à quel point je t’aime.

Je suis désolée pour ces dernières semaines… je sais qu’avec ta force, tous ces petits trésors qui habitent en toi, tu t’en sortiras. Et parce que je crois en toi, je sais que je m’en sortirais.

Je t’aime.

-Jane


Filed under: State Of Mind Tagged: éloignement, coeur, désolé, enfant, excuse, famille, fils, frustrations, gerry boulet, lettre, maman, peine, perdu, réconciliation, yeux

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