Magazine Cinéma

Vorace

Publié le 19 août 2011 par Olivier Walmacq

vorace

Genre: survival (interdit aux - 12 ans)
Année: 1999
Durée: 1H40

L'histoire: Au cours du conflit qui opposa les Etats-Unis au Mexique, une méprise fit du Capitaine John Boyd, un héros. Il est alors envoyé aux confins enneigés du pays dans une compagnie de personnages singuliers. Boyd est entraîné dans une enquête par l'étrange Colqhoum, qui déclare que ses compagnons de route ont été victimes d'un militaire cannibale rendu fou par le froid et la faim.

La critique d'Alice In Oliver:

Attention, voilà un film particulièrement sanglant ! J'ai nommé Vorace, réalisé par Antonia Bird en 1999. Evidemment, le sujet du film traite du cannibalisme.
D'ailleurs, il est très étonnant que Vorace ne soit interdit qu'aux moins de 12 ans. En effet, premièrement, le film d'Antonia Bird aborde un sujet sensible (je sais, je l'ai déjà dit). Ensuite, Vorace contient tout de même quelques séquences peu ragoûtantes en la matière.
Ce film d'horreur ne fait pas toujours dans la dentelle et n'épargne pas vraiment les détails.

Mais avant tout, Vorace est un film sauvage et bestial. Pour autant, ce n'est pas seulement un film gore accumulant les séquences barbares sans proposer le moindre scénario. Un soldat, John Boyd (Guy Pearce), se retrouve parmi la petite troupe dirigée par Colqhoum (Robert Carlyle).
Ce dernier a un comportement et un regard pour le moins étranges. Rapidement, les choses s'accélèrent. John Boyd se retrouve opposé à Colqhoum, adepte du cannibalisme. Pire encore, Colqhoum n'hésite pas à cuisiner ses victimes et à partager leurs restes avec ses congénères.

Par certains aspects, Vorace n'est pas sans rappeler Délivrance puisque le film d'Antonia Bird se transformera peu eà peu en un survival sanglant.
C'est aussi un film sur la nature humaine et ses pulsions les plus inavouables. Le cannibalisme constitue l'ultime tabou et renvoie l'homme à sa nature primaire et bestiale.  Dans Vorace, le personnage de Robert Carlyle est un psychopathe qui cherche à devenir un être supérieur en dévorant les hommes de sa troupe. Autant dire que Vorace est à réserver à un public particulièrement averti.
On conseillera donc aux âmes sensibles de s'abstenir ! En résumé, un film choc mais un excellent survival.

Note: 15/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines