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La Mouche 2

Publié le 31 août 2011 par Olivier Walmacq

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Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 1989
Durée: 1H45

L'histoire: Martin Brundle, le fils du savant qui s'est transformé en mouche, veut connaître le secret de son père et subit lui aussi les désastres de la téléportation.

La critique d'Alice In Oliver:

Pas évident de passer après le volet, signé David Cronenberg. Pourtant, telle est la mission difficile de Chris Walas, avec La Mouche 2.
Premier mauvais point: cette suite est une série B et ne dispose pas des mêmes moyens et des mêmes ambitions.
Toutefois, le début du film se veut fidèle à la fin du premier. Seth Brundle, le scientifique transformé en mouche, est mort.
Mais sa femme a donné naissance à un rejeton, Martin (Eric Stoltz).

Evidemment, ce dernier n'est pas un gamin comme les autres. En effet, Martin grandit à une vitesse fulgurante. A cinq ans, il en paraît déjà 20...
Pour le reste, La Mouche 2 reprend les ingrédients du premier. Des chercheurs effectuent des tests avec les télépodes, mais échouent dans leurs expériences. Encore une fois, La Mouche 2 ne fait que reprendre les thématiques de son prédécesseur, à savoir l'homme dépassé par la science moderne et les apprentis-sorciers qui tentent de jouer à Dieu et avec Dame Nature.

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Malheureusement, Chris Walas, dont c'est la première réalisation, n'est pas David Cronenberg, et ça se voit !
En vérité, La Mouche 2 pourrait se voir comme une séquelle, voire un remake du premier opus. Doté d'une remarquable intelligence, Martin est amené à reprendre les expériences de son paternel.

Manipulé par un patron peu scrupuleux, Martin cherche à s'enfuir mais il est bel et bien prisonnier du laboratoire, qui se donne à de tristes recherches.
D'ailleurs, un chien fera les frais de la téléportation et sera réduit à l'état de monstre. De son côté, Martin subit lui aussi des mutations importantes et se transforme peu à peu en mouche.
Finalement, le fiston semble suivre la même trajectoire funeste que son père.

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Donc, aucune surprise au compteur. Autre point négatif, il ne se passe pas grand chose dans cette suite, assez laborieuse dans l'ensemble, mais pas nulle non plus. Encore une fois, Chris Walas se montre incapable d'exploiter les ingrédients du premier et ne propose aucune nouveauté.
Dommage, car Eric Stoltz, dans la peau d'un fils poursuivi par la malédiction de son père, est plutôt crédible.
Reste une série B horrifique honnête si l'on ferme les yeux sur ses nombreux défauts, notamment une réalisation assez quelconque et à peine digne d'un téléfilm horrifique.

Note: 10/20 (mais c'est franchement généreux...)


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