L'interprétation de Patrick Coulais et le violon de Jean Leber n'y sont pas pour grand chose. Tous deux se donnent du mal pour retenir l'attention du spectateur, mais force est de constater que les écrits et l'absurde de Roland Dubillard passent selon moi assez difficilement les ans et les époques... Nous en avions déjà eu la preuve il y a quelques temps avec les célèbres et néanmoins désuets Diablogues, successivement mis en scène par Anne Bourgeois puis Jean-Michel Ribes.
Nouvelle narrant la passion d'un homme pour un ruminant, "Olga ma vache" se veut une parabole sur l'amour, le couple , la différence, et s'interroge sur qui nous aimons quand nous aimons (nous même ?). Bien que brève, l'oeuvre s'avère longuette, tourne en rond, est rarement drôle, le style est vieux, et l'ennui pointe rapidement le bout de son nez.
Reste un spectacle aux artistes talentueux. La mise en scène de Patrick Coulais est l'aboutissement d'une intéressante recherche. Les ponctuations musicales piochées dans le répertoire d'Erik Satie la complètent harmonieusement. Pas sûr pour autant que cela suffise à sauver la soirée.
Toutefois, si vous appréciez l'auteur, cela se passe au Lucernaire...
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