Mortal Kombat Destruction Finale

Genre: action, arts martiaux, fantastique
année: 1997
durée: 1h30

l'histoire: A peine revenus sur Terre, victorieux du Mortal Kombat, les guerriers humains réunis par Rayden, déchantent: le ciel se déchire et des créatures apparaissent. A leur tête, Shao-Kahn lui-même.

La critique d'Alice In Oliver:

On ne cessera jamais de le dire: l'adaptation de jeux vidéos au cinéma reste un exercice périlleux, surtout lorsque cela concerne un jeu de baston.
Les exemples sont nombreux: Street Fighter, Tekken ou encore The King Of Fighters. Que des chiures !
Toujours est-il que les plus grandes licences cherchent à nous refourguer leurs combattants via quelques séries B foireuses.
A la base, le premier Mortal Kombat, réalisé par Paul Anderson, était plutôt médiocre mais restait curieusement un mauvais film sympathique.

En même temps, le premier volet pouvait s'appuyer sur la prestation lamentable de Christophe Lambert, cabotinant à merveille dans la peau de Rayden.
Dans cette suite, changement de réalisateur et de casting. Paul Anderson n'est plus derrière la caméra. Christophe Lambert a eu la bonne idée (pour une fois) de ne pas participer au désastre.
En résulte Mortal Kombat Destruction Finale, signé John R. Leonetti, qui nous gratifie probablement de la pire adaptation de jeu vidéo jamais réalisée. Tout du moins, on pourrait mettre cette suite à égalité avec le nullissime (et le mot est faible) Super Mario Bross.

Au niveau des acteurs, seul Robin Shou a eu le courage de reprendre les hostilités. Mortal Kombat Destruction Finale reprend donc les choses là où elles s'étaient arrêtées dans le premier. Attention, SPOILERS !
Liu Kang a gagné le tournoi du Mortal Kombat. Mais à peine revenu sur Terre, le voilà face à une armée de créatures, menée par le terrible Shao-Khan.
Cette fois, c'est le destin de l'humanité qui se trouve entre les mains de Liu Kang et les siens.

En vérité, Mortal Kombat Destruction Finale est totalement dépourvu de scénario. Une remarque déjà valable pour le précédent opus.
Mais visiblement, John R. Leonetti a les dents longues puisqu'il nous propose quelques paysages post-apocalyptiques d'une rare laideur, à l'image d'une ville de Paris décimée. Enfin... Paris... Tout du moins, on reconnaît la Tour Eiffel ! Le gros point faible de cette suite réside dans ses effets spéciaux, totalement grossiers. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder l'animation saccadée des créatures en présence, ou encore les maquillages putassiers de certains protagonistes.

Je ne sais pas ce qu'a pris le concepteur des effets spéciaux, mais j'en veux ! Quant aux acteurs, ils sont unanimement mauvais.
James Remar remplace Christophe Lambert dans le rôle de Rayden. James Remar est tellement anecdotique que l'on finirait presque par regretter l'absence de l'acteur français ! C'est dire sa piètre performance.
En vérité, Mortal Kombat Destruction Finale n'est qu'une succession de bastons, les acteurs étant laissés en roue libre, voire en pleine improvisation.
Pour cela, il suffit de prendre la prestation minable de Brian Thompson, dans le rôle de Shao Khan. Bref, c'est affreusement médiocre !
La mention "honte absolue" pour ce second chapitre n'est vraiment pas usurpée !

Note: j'ai dit "Non" !

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