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Fukushima et ses conséquences françaises (1)

Publié le 08 septembre 2011 par 000111aaa

Comme je tiens à vous le rappeler j 'ai à examiner et disséquer les deux exemplaires 191 et 192 de l Autorité de sûreté que j 'ai reçus ….Mais je trouve plus urgent de vous tenir au courant des efforts de son support technique et scientifique l IRSN ,INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SURETE NUCLEAIRE   qui a les budgets et les compétences nécessaires   à FONTENAY AUX ROSES   et dans divers centres du CEA .

Voici donc pour commencer le résumé de leur travail actuel sur la catastrophe japonaise et les objectifs qu ils se fixent ( copier-coller) :

« Le 6 juillet 2011, l’IRSN a présenté aux Groupes permanents d’experts chargés des réacteurs nucléaires (GPR) et des laboratoires et usines (GPU), placés auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), les conclusions de son expertise des notes présentant les démarches retenues par Electricité de France (EDF), l’Institut Laue Langevin (ILL), le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et le groupe AREVA, pour mener les évaluations complémentaires de sûreté « post-Fukushima ». Ces évaluations complémentaires de sûreté ont fait l’objet de décisions de l’ASN du 5 mai 2011, qui détaille le cahier des charges des études demandées. Ce travail est cohérent avec les « stress test » décidés au niveau européen.

Les évaluations complémentaires de sûreté portent sur la robustesse des installations nucléaires face à des phénomènes naturels extrêmes (séisme, inondation et leur cumul) et à des pertes d’une ou plusieurs fonctions de sûreté.

L’IRSN a estimé que les démarches présentées par les exploitants sont globalement satisfaisantes, mais qu’elles doivent être complétées sur certains points, concernant par exemple la prise en compte de l’environnement des installations (digues, installations avoisinantes, voies de communication…).

Les rapports des exploitants présentant leurs évaluations complémentaires de sûreté seront transmis à l’ASN au plus tard le 15 septembre 2011. Ils feront l’objet d’une nouvelle instruction de l’IRSN, dont les résultats seront présentés aux groupes permanents d’experts placés auprès de l’ASN en novembre 2011. » ( date de publication 25/07/2011)

A CE STADE DE MA PRESENTATION, vous devez vous demander de quoi sont constitués ces «  groupes permanents «  et pour les plus soupçonneux d' entre vous ,( qui jugent que la politique de l Etat est dirigée vers la continuation  forcenée de l 'exploitation du nucléaire et remise dans les mains d une « mafia » , à tout le moins d un lobby POLITICO-INDUSTRIEL monté ad hoc ) comment en sont choisis les acteurs …..

De mon temps ( avant 1991 ) tout cela dépendait d’ un service central , le SCSIN. Service Central de Sûreté des Installations Nucléaires   devant lequel il m' est arrivé de devoir présenter des rapports et donner des explications ….Actuellement , c' est la direction de l ASN qui s’en occupe et contrairement à ce que vous pourriez penser un groupe permanent d’experts est une instance constituée de membres nommés uniquement en raison de leurs compétences et de leur expérience professionnelle et non de mafiosi politiciens ! Ils sont issus des milieux universitaires et associatifs mais aussi des exploitants concernés par les sujets traités et de l'IRSN et non pas uniquement de personnels CEA ou EDF !

Pour les groupes permanents d’experts s’intéressant aux installations nucléaires (GPR, GPU, GPESPN), aux transports (GPT) et aux déchets (GPD), le travail du groupe s’appuie sur un dossier technique remis par l’ industriel concerné , dossier sur lequel une analyse critique est le plus souvent réalisée par l’IRSN .Menées de façon indépendante( et sans complaisances croyez moi !), les analyses critiques constituent un travail collectif, pouvant faire appel à des compétences encore plus pointues , visant à porter un avis d'ensemble sur une question de sûreté ou de radioprotection et proposant, le cas échéant, des actions. Cette analyse suppose de nombreux échanges techniques avec l'industriel, qui reste le premier responsable de la sûreté et de la radioprotection de son installation. Elle peut nécessiter la réalisation d’études menées avec des moyens différents ou avec des hypothèses différentes de ceux retenus par l’exploitant et faire intervenir dans ce cas là des MOYENS ET DES BUDGETS IRSN ou CEA ou autres ……..

OR C EST LA QUE COMMENCE LE PROBLEME !QUAND ON ENTEND QUELQU UN S ESCLAMER : « Encore des modifs ?! des études ?! MOI ! Y EN A VOULOIR DES SOUS ! ».Peut-etre puis je vous rappeler le titre de ce film, comédie de Jean Yanne, sortie en 1973 , qui s achève par cette phrase à méditer « Le monde est fait d'imbéciles qui se battent contre des demeurés pour sauvegarder une société absurde. »…

A suivre


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