Est-ce qu’un téléphone sous Android peut rivaliser avec un BlackBerry dans le monde professionnel? C’est la question que je me suis posé lorsque le Motorola Pro a été annoncé par le constructeur américain.
Le téléphone reprend le form-factor du Palm Pixi (mauvais présage?), avec un écran plutôt moyen de 3,1″ et une résolution de 320 x 480 pixels (HGVA). Il propose un appareil photo à 5 mégapixels à l’arrière épaulé par un double flash LED, le tout sous Android 2.2, seulement, ainsi que motoblur.
Tout l’intérêt du téléphone se trouve dans son clavier, situé en dessous de l’écran. Les touches sont plus grosses qu’un BlackBerry mais aussi plus dures. Le clavier n’est pas très bien pensé, il est par exemple impossible de taper le signe « $ » avec…
A coté de ça, les services offerts par Motorola sont quasi-inexistants, pas de BBM, de mail en push, de « Protect », mais simplement un cryptage des données du téléphone et l’Android Market. D’autant plus qu’une flotte importante de smartphones doit être bien plus simple à gérer avec un outil comme BES (BlackBerry Entreprise Service).
A mon avis, il aurait été vraiment intéressant pour les pros s’il avait disposé de la certification IP67, comme son grand-frère le motorola Defy, qui résiste à la projection d’eau et de poussière (pour les chantiers etc..). On se consolera donc avec l’écran Gorilla Glass.
La diode prêt du logo est très pratique, tout comme la lumière autour du port micro-USB qui s’éteindra une fois la charge complète. En plein surf, c’est assez étrange de passer du clavier au tactile, puisqu’il n’y a pas de pad permettant de naviguer à l’aide des touches physiques, c’est une habitude à prendre.
En dehors de ça, les finitions sont plutôt solides, mais l’écran n’est pas très réactif.
Selon moi, le Motorola Pro s’adresse plus aux accrocs aux Textos et à Facebook, si vous êtes professionnel, passez votre chemin.
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