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Le mot de la fin… et celui du début

Publié le 18 septembre 2011 par Marjoriem

Vous avez vu? C’est nouveau!

Oui, 10 mois au Burkina, c’est fini. Maintenant, c’est ici, et ici c’est ailleurs.

J’ai voulu conserver l’adresse du blog, et intégrer l’ancien contenu à une nouveau projet qui s’intègre plus à ma vie.

Surtout, n’hésitez pas à me dire ce que vous pensez du nouveau thème du blog, du titre…

Mais il faut d’abord que je vous raconte l’histoire d’une transition…

Un proverbe dit « tu peux quitter l’Afrique, mais l’Afrique ne te quittera pas ».

Aujourd’hui, que me reste-t-il de mon séjour de  10 mois au Burkina? Deux numéros de téléphone d’amis burkinabé, le site de Péroline pour avoir des nouvelles fraîches du pays, mes amies françaises et franco-burkinabé, peut-être encore quelques parasites cachés au fond de mon estomac, et surtout un regard changé sur le Continent. Les clichés négatifs renvoient à de tristes réalités : pauvreté, malnutrition, maladies, une minorité vivant dans un luxe inouï, le reste vivotant au jour le jour. Heureusement, la réalité est bien plus complexe, et la vie, la joie, la musique, les musiques, les modes, l’élégance, l’humour, les enfants qui rient et qui chantent, les vraies rencontres, sont présentes, partout.

Je me rappelle qu’il y a presque un an jour pour jour, alors que nous rentrions dans notre maison, nous croisions Inoussa, peut-être pour la troisième fois de la journée. Inoussa, ce fut notre voisin pendant 10 mois, et il est devenu un ami. Il travaille comme gardien pour l’ONASER (office pour la securité routière). Il connaît tout le quartier ou presque. Ce soir-là, il nous avait invité avec ses amis du même 6-mètres à jouer à la pétanque. La nuit tombée, on les a retrouvés. On a bu notre premier thé, le mauritanien, celui qu’on boit trois fois. Il était très sucré, et aromatisé à l’ananas. On y avait ajouté aussi des arachides. C’est délicieux, l’arachide fraîche qui fond dans le thé.

Le mot de la fin… et celui du début

Eglise, Saïda, Sud du Liban

Aujourd’hui, je suis à Habbouche, dans le Sud du Liban. Autour de moi, il y a Suzanne et Zikar. Ce sont les propriétaires de notre meublé. Suzanne nous régale tous les jours en nous apportant un peu de la cuisine qu’elle a préparée. Zikar écoute du jazz, le soir. Dans la journée, ils boivent le café, sur le seuil de leur papeterie. La famille, les amis, les clients vont et viennent. Parfois certains s’arrêtent et partagent le café. Nous aussi. Et puis tout autour de Habbouche, il y a les collines et la nuit, les lumières des villages voisins semblent flotter entre les étoiles.



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