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The Manson Family

Publié le 20 septembre 2011 par Olivier Walmacq

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Genre: horreur, gore, inclassable (interdit aux - 16 ans)
Année: 2003
Durée: 1H30

L'histoire: Portrait juste, brutal et sans concession de la "famille" de Charles Manson.

La critique d'Alice In Oliver:

Bienvenue pour un film de tarés, et surtout bienvenue dans l'univers de Charles Manson, soit le plus grand criminel connu de l'histoire des Etats-Unis.
Mais il ne s'agit pas de faire l'apologie de ce sinistre individu (et le terme est faible). D'ailleurs, le réalisateur, Jim Van Bebber, évite de sombrer dans la caricature et de faire de ce psychopathe, un martyr.

C'est d'ailleurs là, la grande force de ce film inclassable, un véritable ovni du cinéma: Jim Van Bebber choisit alors de réaliser un long-métrage sous la forme d'un faux documentaire. Visiblement, Jim Van Bebber a pour ambition de signer un film qui soit le plus réaliste possible et il utilise par ailleurs certaines archives de l'époque consacrées à Charles Manson et à sa triste "famille".
Tout sauf des enfants de choeur! Et le film a le mérite de présenter l'évolution de cette sorte de secte à travers une Amérique déboussolée et en manque total de repères.

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The Manson Family n'est donc pas qu'un simple film gore destiné à ravir les amateurs de scènes sanguinaires. Il y a une vraie intelligence dans le scénario et la mise en scène. Toutefois, inutile de tourner autour du pot !
The Manson Family n'hésite pas à nous montrer les carnages et les meurtres sadiques d'un groupe d'individus fragiles et influencés par la doctrine nauséabonde d'un véritable psychopathe.

On verra même un disciple de Manson bouffer la chatte (dans tous les sens du terme) d'une femme qu'il est en train de violer !

Alors oui, pour regarder The Manson Family, il faut avoir le coeur bien accroché ! Pour les âmes sensibles, prière de quitter leur siège et d'aller faire un petit tour !
Autre point fort de cette oeuvre viscérale, sa capacité à plonger le spectateur dans l'Amérique de la fin des années 60 et au début des années 70.
Les nombreux témoignages permettent de comprendre la personnalité de Charles Manson et à cerner son influence machiavélique sur ses disciples.
Le film est pour le moins effrayant et soulève un certain nombre de questions. L'humanité est-elle définitivement condamnée ?
Les hommes sont-ils destinés à s'entretuer ?
Jim Van Bebber apporte le début de la réponse dans la dernière phrase du film: "pensez-y... pensez-y... pensez-y... pensez-y... pensez-y... pensez-y..."

Note: 16/20


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