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La guerre est déclarée

Par Monjoujoupointcom

Le cinéma aime bien nous raconter des histoires et ce mois ci, chose incongrue, nous avons droit plus ou moins à 3 fois le même film (surtout dans le titre): La guerre des boutons.

Quelle mouche à piquer les distributeurs pour programmer en l’espace d’un mois: La Guerre des boutons de Yann Samuell, La Nouvelle Guerre des boutons de Christophe Barratier et le fameux Guerre des boutons d’Yves Robert qui est en fait la seconde adaptation du livre de Louis Pergaud. Les derniers opus reunissent tous les deux de belles distributions.

Presentation des films dans l’ordre chronologique de sortie en commencant bien evidemment par l’original.

La Guerre des boutons (1962) Yves Robert

La guerre est déclarée

le film ressort dans les salles obscures le 12 octobre 2011

 

 

Synopsis: Comme tous les ans, à chaque rentrée des classes, les enfants de Longeverne se querellent avec ceux de Velrans. Cette année sera différente puisque Lebrac (André Treton) et ses camarades viennent d’avoir l’idée d’arracher les boutons et les bretelles de leurs ennemis afin de les faire rosser par leurs parents et, eux-mêmes, combattent entièrement nus. Un jour, le père de l’Aztec (Jacques Dufilho) retrouve son tracteur démoli et le père de Lebrac (Jean Richard) prend, lui aussi une décision : les deux meneurs seront envoyés en pension…

Pierre Tchernia a également joué dans ce film dans le rôle de Bédouin le garde champêtre

La célèbre phrase du petit Gibus « Si j’aurais su, j’aurais po v’nu » n’appartient pas au roman original. Elle est d’Yves Robert.

D’ailleurs cette réplique n’a pas pu être utilisé dans le film de Samuell faute de droit.

La Guerre des boutons (2011) Yann Samuell

La guerre est déclarée

Le film est dans les salles depuis le 14 septembre 2011

Synopsis: 1960, un village dans le sud de la France. Une bande de garçons, âgés de 7 à 14 ans, menée par l’intrépide Lebrac, est en guerre contre les enfants du village voisin, leurs ennemis jurés. Une guerre sans merci, qui dure depuis des générations. On se bat pour l’honneur et la fidélité et, pour gagner, tous les moyens sont bons. Même, s’il le faut, combattre nu comme un ver, ou pire, accepter l’aide de Lanterne – une fille ! – la nouvelle recrue de la bande, pleine de panache et d’ingéniosité. Mais il n’est pas facile d’être une armée de petits hommes sans se faire attraper par Papa et Maman ! Quand, après la bataille, on rentre à la maison, les vêtements en lambeaux et des boutons en moins, mieux vaut se faire discret…

On retrouve quelques têtes connues avec Alain Chabat (M Labru), Mathilde Seigner (la maman de Lebrac) et Fred Testot (Le Curé)

La nouvelle Guerre des boutons (2011) Christophe Barratier

La guerre est déclarée

Sortie aujourd’hui

Synopsis: Mars 1944. Alors que la planète est secouée par les soubresauts de la guerre mondiale, dans un petit coin d’une campagne française se joue une guerre de gosses… Car, depuis toujours, les gamins des villages voisins de Longeverne et Velrans s’affrontent sans merci. Mais, cette fois, leur guerre va prendre une tournure inattendue : tous les petits prisonniers se voient délestés des boutons de leurs vêtements, en sorte qu’ils repartent presque dénudés, vaincus et humiliés. Ce conflit porte désormais un nom : la « guerre des boutons ». Et le village qui aura récolté le plus de boutons sera déclaré vainqueur… En marge de ce conflit, Violette, une jeune fille d’origine juive, fait battre le cœur de Lebrac, le chef des Longeverne. La véritable origine de Violette sera-t-elle dénoncée et découverte ?

Dans les rôles principaux, on trouve Laetitia Casta (Simone, la mercière), Gerard Jugnot (Père l’Aztec), Guillaume Canet (l’Instituteur), Kad Merad (Père Lebrac), François Morel (Père Bacaillé).

A noter que Barratier avait déjà reunis Jugnot et Merad dans les Choristes.

Alors lequel irez vous voir?

Bon(s) film(s)


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