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Les amants papillons, d'Alison Wong

Par Irreguliere

amantspapillons

Ce livre fait partie des lectures d'Achille49 pour le challenge amoureux, dans la catégorie "histoires d'amour qui finissent mal". Il m'attirait beaucoup, notamment à cause du titre que je trouve extrêmement poétique, et qui me rappelait évidemment l'album de Benjamin Lacombe que j'avais adoré (mais ça n'a rien à voir).

L'histoire se déroule à Wellington, entre 1910 et 1920. Katherine est blanche, élève comme elle peut ses deux enfants, et doit se coltiner un mari alcoolique et raciste, qui ne tardera pas à mourir, la laissant veuve et sans un sou. Yung, lui, est chinois, il a laissé sa femme dans son pays pour venir rejoindre son frère, qui tient une épicerie. Entre les deux se noue une étrange relation...

Ce roman m'a énormément déçue, à plusieurs titres. Je me suis ennuyée à périr durant toute la première moitié, où il ne se passe absolument rien. Du coup j'ai mis presque un mois à en venir à bout, je n'arrivais pas à me résoudre à l'abandonner totalement mais je laissais toujours cette lecture de côté pour me plonger dans autre chose tant je n'arrivais pas à entrer dans l'histoire. Ensuite, l'histoire prend enfin tournure, mais là, nouvelle déception : j'ai trouvé au contraire que ça allait trop vite, et que l'histoire d'amour en elle-même était survolée, alors qu'elle méritait mieux. J'ai été d'autant plus déçue que je n'aime pas du tout la manière dont l'auteure aborde l'amour physique, sans aucune sensualité, réduisant les scène à "il la pénétra", ce qui vous en conviendrez est vraiment très triste, et ne donne pas du tout l'impression d'un amour véritable entre les personnages, amour que pourtant, il y a. Ah, on est loin de la vibrante sensualité d'Isabel Allende, qui nous raconte une histoire assez similaire, mais de manière nettement plus enthousiasmante. Alors, j'admets que sur certains points le roman est très réussi : la question du féminisme, de la société chinoise, du racisme... La fin est très émouvante, triste, empreinte de mélancolie et de poésie, comme j'aurais aimé finalement le reste du roman. Les belles choses ne sauvent pas les mauvaises, et, donc, je ne garderai pas un bon souvenir de ce roman...

Les Amants papillons

Alison WONG

Liana Levi, 2009 (Points Seuil, 2011)


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