De la conception à la vente, le marché du jouet représente des acteurs aussi divers que variés. Zoom sur un business très dépendant des fêtes de fin d’année.
Le marché des jouets est particulier en ce que les ventes des produits sont assez saisonnières : environ 60% de celles-ci sont réalisées dans les deux mois précédant la fête de Noël. Le budget moyen qu’accordent les parents aux dépenses de cadeau à cette occasion est d’approximativement 275€ par enfant. En constante progression, la part française de ce marché a passé la barre des 3 milliards en 2010 alors qu’elle était encore de 2,66 milliards d’euros en 2006 soit une augmentation de 12,8% environ sur 5 ans.
Les ventes ont principalement été portées en 2010 par les peluches en particulier les petits animaux à fonction mais aussi les jeux de construction et ceux de récréation comme les toupies.
En termes de conception quelques grandes marques se disputent le secteur : sur 100 jouets conçus et vendus en France, on en trouve environ 14 de Mattel, 11 de Hasbro, 10 de Tomy, un petite dizaine de Playmobil, 9 de Lego, 8 de Smoby et un peu moins de 8 de Berchet, le reste se partageant entre des marques à portée plus locale.
Les acteurs de la distribution sont eux moins disparates et nombreux. En effet les jouets chinois, qui ont aujourd’hui un meilleur rapport qualité/prix, prennent une place de plus en plus importante dans le processus de fabrication puisqu’un peu plus de 8 jouets sur 10 sont assemblés en Chine. Sur le marché français les jouets « Made in France » ne représentent, eux, plus que 5% des parts et ceux-ci ne sont pas orientés vers la tendance actuelle c’est-à-dire les produits dérivés issus de séries ou autres films Disney à succès tels que Cars…
M.F.
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