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The Island

Publié le 28 septembre 2011 par Olivier Walmacq

island

genre: science fiction, anticipation
année: 2005
durée: 2h10

l'histoire: Au milieu du XXIème siècle, dans un espace confiné, Lincoln Six-Echo décide d'aller dans le seul endroit encore libre, The Island. Malheureusement, il découvre que toute sa vie est un mensonge. Avec une jeune femme, il va fuir à ses risques et périls.

la critique d'Alice In Oliver:

Enfin, on n'y croyait plus ! Michael Bay est capable de signer un film honnête, qui hésite entre science fiction et anticipation.
Enfin... Honnête... C'est vite dit... Tout du moins, cela change un peu des films d'action écervelés dont Michael Bay s'est fait une véritable spécialité. Au hasard, on citeraBad Boys, Bad Boys 2 ou encore Armageddon.
Pourtant, malgré ses bonnes intentions, The Island sera boudé dans les salles obscures. En même temps, en dépit d'un sujet plutôt intéressant et ambitieux, The Island peine réellement à convaincre, la faute à de nombreux défauts.

Pour cela, il est nécessaire d'évoquer un peu la trame de l'histoire. L'action se déroule dans un futur proche et dans un espace utopique.
Suite à une contamination, la surface de la planète est devenue inhabitable. Enfermés dans un gigantesque complexe, des individus éduqués pour travailler et tous habillés de la même façon (en l'occurrence, en blanc) n'ont qu'un seul rêve: obtenir le droit de se rendre sur une île qui a échappé à la contamination.

C'est un moyen comme un autre d'entretenir l'espoir, mais ce rêve demeure assez mince. Un rêve entretenu par une loterie, et donc par le hasard.
Lincoln Six-Echo (Ewan McGregor) vit dans cet espace confiné, mais ses cauchemars ne tardent pas à lui poser des questions sur le monde qui l'entoure.
Les individus sélecionnés pour aller sur l'île sont-ils choisis au hasard ? La planète est-elle réellement contaminée ?

Il partage bientôt ses doutes avec une belle jeune femme (Scarlett Johansson) et finit par comprendre la triste réalité. Je n'en dirai pas plus afin de ne pas dévoiler les clés de l'intrigue. Mais Michael Bay semble inspiré à la fois par l'univers de Georges Orwell (on pense évidemment à 1984) et par celui du Meilleur des Mondes, d'Aldous Huxley. De bonnes intentions (encore une fois) malheureusement plombées par un film trop bavard. Aussi faudra-t-il attendre presque une heure et demie avant de voir une première séquence d'action digne de nom.
Les acteurs ne sont pas mauvais mais semblent également s'ennuyer. Tout comme le spectateur qui appréciera peut-être les ambitions d'un tel film, sans pour autant être transporté par cette aventure mollassonne.
N'est pas Terry Gilliam (Brazil) ou Michael Radford (1984 le film) qui veut...

Note: 08/20


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