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Critiques Séries : The Playboy Club. Saison 1. Episode 2.

Publié le 29 septembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Playboy Club // Saison 1. Episode 2. The Scarlett Bunny.


Après un premier épisode qui gérait plutôt bien son ambiance et ses personnages, ce second épisode permet de prendre la suite sans trop forcer la tendance. Parfois je pense que c'est dommage car le potentiel se retrouve brûlé mais d'un autre côté, il vaut mieux prendre son temps et notamment avec le cliffangher de l'épisode précédent quand la clé du mort est retrouvée par deux personnes pas vraiment distinguées et qui n'ont pas la classe de la personne qui la détenait (un parrain de la mafia). Peut être que la série est parfois un peu longue à la détente mais derrière une ambiance feutrée et surtout cosie, comme à la maison et comme à l'époque du Playboy Club. L'abandon de la voix off était quand même une excellente idée. Le vioc, ce n'est pas que je ne l'aime pas mais je pense qu'ils auraient vraiment pu trouvé un autre truc pour nous garder dans les coulisses de cette série.
Cet épisode a un développement qui prend surtout forme vers le milieu, notamment avec la révélation du fait que la jeune Bunny est déjà mariée à son barman de petit ami (le coup était quand même très drôle je dois l'avoué mais je suis du genre à prendre des fous rires devant des scènes dramatique alors bon). J'ai bien aimé l'ouverture de l'épisode avec un numéro autour de Carol Lynne. Ce personnage incarne la classe des Bunnies sans être très présente dans l'histoire non plus. Elle mériterait quand même un peu plus de présente. D'ailleurs, je me souviens du rôle de l'actrice dans Dance With Me. C'était une parenthèse inutile, j'en conviens. C'est également le moment de trouver une Bunny qui fera un photoshoot pour Playboy Magazine (ah, on en parle). C'est là que Brenda va camper sur ses positions. Le personnage de Naturi Naughton est vraiment transparent. C'est dommage. D'ailleurs, sa présence dans Fame 2009 était tout aussi inintéressante.

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Mais je développe un petit coup de coeur pour Alice. Elle est belle, sophistiquée et son personnage me plait bien. A mettre en confrontation avec Maureen cela pourrait donner quelque chose de bien intéressant. Et justement, le juste corps de Maureen est retrouvé plein de sang, c'est là que les problèmes pourraient bien se transformer en cauchemar pour elle sauf que le faux suspense lancé par cette trouvaille casse totalement le propos de l'épisode et donc tout ce qu'on aura vu autour de cet effet, tombe dans l'eau. Mais Nick Dalton permet de relever un peu le niveau. Même si Eddie Cibrian c'est le Don Draper du pauvre (oui, car Eddie imitait Don dans le pilote, ici c'est moins flagrant), alors je trouve que sa prestation est tout de même honorable et moins exécrable que tout le monde le laisse penser. D'ailleurs, toute personne qui a vu son personnage dans CSI Miami est immunisé contre Eddie tellement celui ci était une purge.
Au final, cet épisode était un peu moins bon que le pilote car parfois trop prévisible et ne laissant aucune place à la réflexion. Je regrette que la place accordée aux intrigues de la liberté des homosexuelles passent presque au travers des lignes du scénario alors que ce côté politique pourrait justement insuffler à la série quelque chose de frais et de nouveau dans le genre (surtout quand Mad Men parle d'émancipation des femmes, ici on parlerait donc d'autre chose ce qui n'est pas plus mal). Bref, j'ai quand même envie de voir la suite, si un jour NBC la diffuse car à cette heure on ne sait pas encore si elle est déprogrammée ou non mais vu les audiences, en tout cas, on aura pas plus de 13 épisodes et c'est tellement dommage que cette série ait souffert d'une aussi mauvaise presse.
Note : 6/10. En bref, un épisode un peu moins rythmé que le pilote mais l'ambiance est toujours présente et les personnages plus ou moins intéressants. Dommage que le succès ne soit pas au rendez vous et la déprogrammation pendante au nez.


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