Magazine Bien-être

Ne m'aimez pas, j'ai besoin d'amour !

Publié le 30 septembre 2011 par Do22

 

Qui désire de tout son coeur être aimé mais s'arrange pour refuser l'amour en s'auto-sabotant et en se retrouvant seul, se prouvant ainsi qu'il/elle n'est pas aimable ?
Cercle vicieux inconscient...

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Vous savez, cette petite voix intérieure qui parle au nom du vide intérieur qui veut tellement qu'on l'aime (au point d'en faire une dépression ou de s'en rendre malade parfois quand le manque n'est pas comblé) qui est en compétition avec cette autre voix qui dit qu'on n'a pas le droit, qu'on ne mérite pas, que le bonheur est pour les autres et j'en passe.
Le petit enfant en nous se trouve dans sa blessure d'abandon et/ou de rejet, en manque d'amour, face à l'ego, cette forteresse qui refuse toute ouverture d'esprit, totalement bornée dans son bunker soit-disant confortable de «connu» qui nous fait vivre et revivre des patterns... souffrants, dont le retour au célibat ou à la solitude en couple. «Je veux mais je ne veux pas » serait le résumé de tout ça.
Cela arrive à plus de personnes qu'on le croit. Vous le vivez peut-être sans vous en rendre compte, à vous plaindre de votre solitude de célibataire ou de couple, par exemple...?! Un ami, tiens, justement, aujourd'hui, me parlait de combien il a mal au coeur de vivre dans cette dualité entre le profond désir d'être aimé (= de trouver quelqu'un pour combler son vide intérieur) et la peur panique qui l'assaille quand une femme s'intéresse à lui. La blessure est profonde. L'enfant intérieur est souffrant. Il agit comme un tout-petit qui attend l'amour et la tendresse d'autrui, alors nécessaire à sa survie, pour se sentir en sécurité, comblé, vivant, pour oser vivre et mériter de l'amour mais refuse cet amour parce qu'il s'est senti abandonné alors qu'il était petit et en a imprimé une croyance limitative.
Mon ami se voit aller. Il se sent vide et dépressif alors que, pourtant, cet homme est une boule d'amour. Il est cependant dans une dépendance affective qui le fait agir dans le triangle victime-sauveur-bourreau. A cette étape, je me suis permise de lui suggérer deux choses à faire en parralèle :
1. Accueillir le vide, le manque et les peurs avec compassion. Les aimer au lieu de les rejeter. Cela lui permettra de sortir de l'état de victime dans lequel il tourne et de reprendre son pouvoir face aux émotions desquelles il se laisse submerger. Pour y arriver, avoir la force de prendre un peu de distance des émotions, les mettre en perspective devant soi car on n'est pas une émotion. On la vit, elle passe dans notre vie mais nous ne sommes pas l'émotion. La seule émotion que nous «sommes» de façon intrinsèque est l'Amour. Les émotions passent, l'Amour est toujours là, immuable. C'est comme les nuages qui passent devant le Soleil.
2. Faire un cheminement thérapeutique, idéalement accompagné, pour aller toucher la cause de cette profonde blessure. La toucher, la réaliser, l'aimer et l'intégrer lui permettra de se cicatriser. Un «pouf» de déconnection intérieure devrait alors se produire à l'intérieur de son coeur, de son thorax, quand il sentira que cette dépendance affective - et les manques associés - le lâche enfin au profit d'un remplissage d'Amour. C'est ce qui m'est arrivé en 2005...
Je vous souhaite une magnifique semaine !
Avec amour et gratitude,
Dominique Jeanneret
Thérapeute, Québec
Consultations en bureau ou par Skype
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