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Cet instant-là de Douglas Kennedy.

Par Mango
Cet instant-là de Douglas Kennedy.
«J’ai reçu les papiers du divorce ce matin. J’ai connu de meilleures façons de commencer la journée. Même si je m’y attendais, les tenir entre mes mains a été incontestablement un choc: leur arrivée annonçait le début de la fin.» 
Ainsi débute le nouveau roman de Douglas Kennedy qui sort demain 6 octobre. Le narrateur, Thomas Nesbitt, un écrivain new-yorkais, la cinquantaine, hérite de son père et achète aussitôt  un cottage rustique, en pleine campagne, loin de tout et surtout de sa femme et de sa fille. C’est là qu’il reçoit un manuscrit venu d’Allemagne, dont l’expéditeur n’est autre que le fils de Petra,  son grand amour berlinois.
Flash Back : Tout lui revient de son arrivée à Berlin  et de son amour pour une jeune allemande de l’Est réfugiée à l’Ouest, en pleine guerre froide. Avec elle, il vit un amour fou. Elle lui raconte sa vie, douloureuse: son fils a été placé dans une famille de l’est et elle subit le chantage de la Stasi, la police communiste.
Bientôt l’histoire d’amour se transforme en récit d’espionnage et Thomas, l’Américain,  doit faire un choix qui engagera sa vie entière. Le manuscrit reçu 25 ans plus tard  lui apporte bien des explications quant à la conduite de la jeune femme. La vérité est bouleversante. 
«Mon éditrice a trouvé mon portrait du Berlin moderne «très Isherwoodien» avec ses couleurs tapageuses et ses zones d’ombres pesantes…mais elle a aussi noté  une «certaine distance émotionnelle», un « curieux détachement » dans mon évocation, se demandant à voix haute si je ne pouvais pas y ajouter un peu plus d’âme.- C’est Berlin, ai-je expliqué, et Berlin est avant tout une ville d’apparences et de décadence de surface.» "Reconstitution historique, roman philosophique, roman d’espionnage mais surtout histoire d’amour tragique, dans la lignée de La Poursuite du bonheur, une œuvre ambitieuse située principalement dans le Berlin d’avant la chute du Mur, entre l’effervescence de l’Ouest et l’enfermement de l’Est soumis à la terreur."Je me suis parfois sentie bien seule au milieu du roman quand des pages entières de dialogues me laissaient complètement indifférente mais dans l’ensemble c’est un récit auquel j’ai fini par m’attacher. 
(Belfond, 493 pages,  traduit de l’américain par Bernard Cohen, Sortie demain 6 oct. 2011. Titre original : The Moment)Site de l’auteur sur Facebook .   

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