Magazine Photos

Mohamed EL JERROUDI (Maroc).

Par Ananda

Nous serons libres enfin, quand nous fermerons nos yeux devant la beauté humaine...

L’artiste qui a inventé le rêve. Quand on lui dit à quoi rêves-tu ? Il nous dit : je rêve d’un septième jour pour écouter le silence du monde, à l’insu du jour et de la nuit...

Mon plus grand ennemi ce n’est ni toi ni l’autre. Mon plus grand ennemi, c’est cette peur que j’ai envers l’autre. Mon pire ennemi, c’est moi-même...

Un poète qui court derrière son lecteur est un marchand de glace au pays des esquimaux...il est condamné à virre seul. Son souci c'est d'écrire. Juste écrire...ce n'est déjà pas mal...oser écrire et dire. Le reste, enfin le lecteur, n'est pas dupe...

Un écrivain ou poète qui s’affiche comme intellectuel engagé, doit être sincère. La poésie n’est pas simple jeu de mots. Un poète doit assumer le poids de ses mots. Sinon, qu’il change de trottoir...

J’ai croisé mon voisin du palier . Une bouteille d’alcool à la main.Il était ivre mon voisin; ivre. Il délirait lui l’enragé qui n’a jamais parlé.Je sais maintenant pourquoi il s’est noyé dans l’alcool. Pour se noyer.

Mon voisin qui n’a jamais parlé a été durant toute sa vieHumiliéMeurtri...

Si le poète est incapable de convaincre, il est capable de laisser des traces.

Il est donc la mémoire du temps. Celle des autres et la sienne. Quand il meurt, sa poésie demeure...

La question de savoir si Dieu existe ou non est peut-être sans issue. Mais nous ne nous sommes jamais posé la question de savoir si nous, nous avons existé, existons et existerons vraiment. A quoi bon chercher plus loin...

La poésie est un art inexplicable et explicable, mystérieux. Elle réside au fond du visible et de l’invisible. Elle nous traverse, nous regarde dans notre laideur, afin de nous montrer la beauté cachée de notre plus belle humanité.

J’ai tourné mon regard vers la mer. J’ai vu des bateaux qui sillonnaient le large.
J’ai tourné mon regard vers la terre. J’ai vu des enfants rêver sur la plage.

Seul à contre sens j’ai défendu le mot. Et je suis monté seul sur le toit de la ville. Quand on m’a soutiré mon souffle et ma peau. Je suis monté sur le toit du ciel, pour dire Non à ceux qui empêchent les autres de dire leur dernier Mot.

Mohamed El Jerroudi


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Ananda 2760 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines