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Le dessous des cartes

Publié le 06 octobre 2011 par Perce-Neige

Le dessous des cartesAvouons le… La vérité n’est jamais tout à faitcelle que l’on croit. Et encore moins, sans doute, celle à laquelle onaspire ! Il suffit souvent d’un grain de sable, comme on dit, pour que lamécanique la plus parfaite se dérègle et que l’avenir radieux auquel on adhéraitl’instant d’avant, se métamorphose, brusquement, en un paysage désespérant de désolation,de ruine et de barbarie… En d’autres termes, rien n’est jamais acquis et mieuxvaut, dans ces conditions, ne pas trop s’illusionner sur la marche du monde.C’est aussi ce que vous pensez, n’est-ce pas ? Sauf qu’au moment, précis, où nous nous apprêtons àle rejoindre, - et nous ne sommes pas les seuls, autant vous prévenir tout desuite - Charles-Antoine Parmentier semble encore à des années lumières, oui, d’admettreune telle proposition. Sans doute parce que cette soirée d’anniversaire – Violaine… Mais tu es encore si jeune, sijolie, si fraiche, ma chérie ! - s’annonce, à cet instant-là, sous lesmeilleurs auspices. Il s’avère, en effet, que les services de la météorologienationale se montrent, ce jour-là, particulièrement optimistes, ne prévoyant àbrève échéance aucune espèce de catastrophe climatique au dessus deMontmorency. Il faut ajouter, toutefois, car cette information pourrait changerle cours de ce récit, que Charles-Antoine garde, alors, encore en mémoire toutce que Delphine Michon a bien voulu leur confier, à tous les deux, sous lesceau du secret, quelques semaines plus tôt, à propos d’un certain Fabien quelque-chose qu’elle se faisait fort,affirmait-elle de manière un peu péremptoire, de traîner ici, par les pieds sinécessaire, dès lors qu’il s’agirait de fêter, dignement, les trente huit anset des poussières de notre Violaine nationale. Fabien, tu ne peux pas me laisser tomber, hein… Fabien, s’t’te plait… Bref,tout va donc pour le mieux, n’est ce pas, dans le meilleur des mondespossibles. Certes ! Mais il faut, tout de même, d’ici là,régler certains détails d’un genre assez technique. A savoir garder l’œil, etle bon, sur la cuisson du bazar tout en assaisonnant légèrement la salade et leriz. Avant de trancher les tomates à toute berzingue. C’qui signifie que j’ne veux absolument per-son-ne dans la cuisine…Rigoureusement personne, bon sang, comment faut-il que je t’le dise, Violaine ?Avec d’autres mots, peut-être… Une autre façon de s’emporter. De s’exciter letempérament… Vu que, pour espérer s’inviter dans la sauce, s’immiscer gentimentdans l’entre deux, s’acclimater du tourbillon des molécules, il convient,surtout, d’attraper au plus vite un truc quelconque ; le moindre ustensileen bois, métal, plastoc, ou n’importe quoi d’autre ferait l’affaire. On yva ?Rajoutant, au moment parfaitement opportun, laseule et unique pincée de sel, mes ami-e-s, condiment ou poivre, censée fairela différence, et s’inquiétant alors d’un subtil frémissement de la mixture, etse démenant comme un dingue. Et sautant du coq à l’âne. Et plongeant tête lapremière dans le fourneau. Et dégageant vite fait la poêle et le faitout,renvoyant tout ce beau monde au fond du premier tiroir venu. Et se rassurantd’une demi-seconde de tranquillité. D’une brève accalmie sur le front desintempéries. S’amusant presque d’une vendetta de poivrons dans le maelstrom duragoût. Et se retournant d’un bloc pour s’essuyer les mains. S’essorer du mêmecoup la sueur qui vous dégouline à grosses gouttes au milieu du museau.S’autorisant juste à prélever le quart du tiers d’un cinquième d’un centimètrecube de bouillon. Et soufflant comme un bœuf. Chaaaarles-Antoine, ça va ? Expirant longuement. S’emballant.Cherchant le poivre du regard. Exigeant une réponse immédiate de la part de sondouble qu’il interroge en biais dans le miroir du couloir. Et se disant tout demême… Et s’immobilisant… Et se figeant, soudain, de la tête aux pieds (pas unseul cillement de paupières intempestif, voyez-vous, pas un muscle quis’autorise une petite folie à ce moment précis, tout le bonhomme au garde àvous !)… Car c’est bien le carillon de la porte d’entrée, noooonnnn ? C’était bien ça qui, brusquement, vient de déchirerle très (très) relatif silence qui, compte tenu du déluge de décibels vaguementjamaïquains en provenance directe de la chambre des garçons, à l’étage, règneen démocrate particulièrement débonnaire sur les quelques cent vingt mètrescarrés, hors sol, dont Charles-Antoine et Violaine Parmentier ont étésolennellement déclarés propriétaires trois ans plus tôt, en échange d’un bonpaquet de pognon, il faut bien le dire. Dingdooooong...On en pense bien ce que l’on veut mais nul doutequ’il faudrait, un jour, prendre vraiment le temps de saluer la prodigieuseprouesse biologiqueaccomplie, àcet instant-là, par les trois cent cinquante et quelques grammes de musclecardiaque de celui qui se fait appeler Charlie par ses collègues de l’hôpitaluniversitaire. Ainsi, d’ailleurs, que par la plupart de ses étudiantes. Et parun paquet d’infirmières qu’il croise ici ou là. Et par diverses autrespersonnes de sexe féminin aperçues au détour d’un couloir. Du moins celles qui…Il se trouve en effet qu’en moins d’un quart de seconde le myocarde duprofesseur Parmentier accélère la cadence de manière insensée au point depasser, quasiment sans transition, d’un rythme déjà soutenu à celui généré, àtitre d’exemple, par l’ascension en quatrième vitesse de la face nord del’Everest. Ou à peu près. Entraînant tout de même, dans son sillage, uneaugmentation très significative du taux de cortisol sanguin. Et une sévèreremontée de la systolique. Avec en prime les pupilles discrètement dilatées. Etque je te traverse le salon en coup de vent ! Au risque, accessoirement,de presque tout renverser sur son passage. Y compris Violaine qui lambine àmoins de trente à l’heure. Oaaahhhh…. Etse payant le luxe d’un dérapage contrôlé à vingt centimètres de la télé.Parvenant, radieux, à se précipiter les deux mains sur la clenche avant mêmeque Delphine Michon, encore le doigt sur la sonnette, n’ait eu la présenced’esprit de s’adresser à l’infortuné Fabien, une vague pointe d’inquiétude dansla voix. J’t’avais bien dit vingt heures,non ? Vingt heures ? Ou bien dix-neuf heures trentecinq... Ou encore vingt deux heures quarante quatre… Vingt et une heures trentepilepoil. Vingt trois heures chrono… Franchement, quelle importance les ami-e-s !Vu que vous êtes toujours les bienvenu-e-s ! A quelque moment que ce soitde la journée, ou de la nuit, à l’aube empesée de sommeil ou bien, exténué-e-sde travail, au coucher du soleil, allez-y franco, tambourinez, carillonnez,sonnez trompettes et tambourins, je serais toujours à vous attendre, embusquéderrière la porte d’entrée, la larme à l’œil, le palpitant dans leschaussettes… Oaaahhhh. Et puis, sansplus attendre, vous faire, ni plus ni moins, les honneurs de la maison !Vous inviter à ne surtout pas resterplantés, là, dans les courants d’airs, l’inconfort du couloir, la pénombre,l’étroitesse du corridor, avec, par devers vous, des fleurs comme s’il enpleuvait, lesquelles vous encombrent les minettes, à grand renfort de papierfroissé, de rubans multicolores, d’embrassades sur les joues, ou dans le cou,de guiliguilis furtifs dans les cheveux, de poignées de main d’un genre assezviril, écrabouillant les doigts et tout ce qui dépasse, bagues ou chevalières,je ne sais comment dire. Ainsi donc, Fabien ! Dans toute sa splendeur…Chevelure éternellement au vent -voilà bien le premier mystère concernant le personnage -, tendance poivre etsel virant, insensiblement, vers une version passablement clairsemée, barbe decirconstance et haleine pas mal défraichie, dispersant, à la moindreéructation, tout un florilège d’effluves ahurissantes, exotiques et disparates,témoignant à cette occasion de la persistance, inattendue en ce début de vingtet unième siècle, d’un monde de démesures, de nuits sans lunes, de transportscrasseux et si vite oubliés, de discours pompeux, et alcoolisés, embrouillés,volontiers hallucinés, même. Et, parfois, heureusement, tout à fait inspirés…Car l’homme a bon goût. Il apprécie. Il jauge. Il s’extasie. Arpente, soudain,le salon à grandes enjambées comme s’il s’agissait d’en prendre définitivementpossession. Puis tombe en arrêt devant le piano dont il flatte, sans guère defaçon, les premières cervicales, puis l’épine dorsale, puis les dernièreslombaires, les plus graves, en se bidonnant comme un fou, s’amusant visiblementd’arpèges inédits. Se tordant littéralement, et pouffant. Bordel, ça vient.Puis se retourne, sans transition. Et s’invite, sans prévenir, dans uneconversation qui peine à sortir des ornières habituelles que l’on creuseallègrement les soirs de réception. Tente, alors, un mot d’esprit qui ne vientpas. Réprime, au tout dernier moment, hélas pour nous tous, d’une brèvecontorsion de l’épaule, un épouvantable renvoi dont les nuisances olfactives suscitent,aussitôt, un début d’étonnement. De désapprobation. Ou d’indignation, c’estselon. Fabiiieeen… Répond, sanss’étendre plus que ça, à la moindre question qu’on ne lui pose pas. Ouais, affirmatif, concède-t-il vaguement àCharles-Antoine quand celui-ci s’aventure à qualifier Mick Jagger de simplement génial. Ouais affirmatif, se borne-t-il ensuite, àrépéter, douze minutes plus tard, quand Violaine semble enfin comprendre, nonsans un léger décrochement tonal dans la voix, que les Pantalons Rouges pourraient, effectivement, à tout momentmaintenant, se voir proposer d’assurer la première partie d’un truc de dingue,absolument mythique, si vous voyez ce que je veux dire. Pas les Stones, quandmême, bien sûr… Mais… Bon… Accepte, alors, avec un enthousiasme suspect, -s’agit-il de couper court à certaines insinuations venant de Delphine ? -,de s’extraire en moins de deux du fauteuil sur lequel, cinq minutes plus tôt,il a fini par jeter son dévolu, non sans, toutefois, en avoir examiné levelours sous toutes les coutures. Pour, ainsi, délaisser sans beaucoup deremord le parquet qui craque de plaisir, ou le délicat moelleux du tapis auxmotifs surannés, et débouler brusquement sur la terrasse princière comme si,quasi recroquevillé sur sa guitare, en une succession de hurlements proprementdémoniaques, aouahhh, le mec, ilinvestissait, en majesté, la scène du Zénith… Ou quelque chose d’approchant. On en est loin, pourtant, croyez moi. Car,précisément, de retour sur la planète Terre après divers et éphémèrescompliments que Delphine, presque trop familière, s’est, une nouvelle fois,Dieu sait pourquoi, aimablement autorisée à lui adresser, Charles-Antoine se plait,maintenant, à louer le charme paisible, et printanier, et champêtre, del’extraordinaire paysage dont il entend bien commenter les moindres reliefs àson nouvel ami ! Vu qu’à droite c’est rien moins que la vallée deMontmorency, mon pote. Et je passe gentiment sur les immeubles en contrebas, lamentablesde laideur, et même hideux au possible, délabrés à mort, et qui devraient être,ce serait un soulagement prodigieux pour nous tous, com-plè-te-ment-ra-sés, pasplus tard qu’à la rentrée. Là-bas, le stade Henri Patron d’où montentjusqu’ici, quand le vent est au nord, hélas, les soirs de matchs, d’invraisemblablesrumeurs de sauvages. Des cinglés comme tu n’imagines pas… Et puis, sur la gauche,j’t’le donne en mille, c’est la butte Montmartre qu’l’on devine à peine, maistout de même, dans la brume… Se gardant bien, cependant, d’évoquer, vouspensez, les vastes entrepôts des anciennes filatures, agencements secrets etconfus de cours jonchées d’improbables détritus, de décombres et de ruines,bordées de hangars aujourd’hui désaffectés et peuplés de toute une faune dontmieux vaut ne jamais entendre parler ailleurs que sur M6. Glissant allégrement,d’ailleurs, sur les cheminées d’usines définitivement inutiles car sevrées detoutes leurs addictions et n’expectorant plus, désormais, que des oiseauxsolitaires, égarés, on ne sait pourquoi, dans le labyrinthe des couloirsaériens. S’abstenant, aussi, mine de rien, de chanter les heures glorieusesd’invisibles jardins ouvriers depuis longtemps réduits au silence etcirconscrits dans quelques ilots, négligés des promoteurs, dansl’entrecroisement bruyant des autoroutes et des résidences, sur papier glacé, opportunémentdéfiscalisées. Omettant également, judicieusement, de rapporter mot pour mot cequi se murmure péniblement un peu partout, en ville, à propos des bassinsd’épuration dont les généreuses flatulences, souvent, parviennent à vous passercomplètement l’envie, hélas, de paresser d’ennui sur vos chaises longues, unverre de soda sur la table, à l’ombre des bouleaux. Refusant enfin, et non sansmalice, de s’appesantir, plus que de raison, sur la présence, incongrue dans lequartier, de bâtiments administratifs particulièrement désolants et dont lasilhouette approximative, abondamment taguée, barre de ses chicots hallucinéspresque la moitié du panorama. Puisque, plus bas… Plus bas… Ou plutôt juste àcôté. Oui, derrière la haie, comblée d’une piscine quasi olympique, et mêmed’un tennis que personne, ou si peu, ne fréquente plus, la luxueuse etinsolente retraite d’un couple ab-so-lu-ment-char-mant. Charmants ? Dumoins, sous réserve de les prendre explicitement, non pas pour ceux dont ilsespèrent, sincèrement, pouvoir, un jour, donner l’image, - celle de deux êtres tout à fait complémentaires, encorejeunes malgré tout, et si cools au fond, vraiment ouverts sur le monde,tellement épris de libéralisme, tellement drôles et cultivés, tellement enprise avec l’esprit du temps, tellement… -, non pas pour ceux-là, donc, maispour ceux qu’ils sont effectivement…A savoir, s’agissant de Jean-Christophe, un gros bonnet de l’édition et,s’agissant d’Estelle, une avocate hors pairs, vaguement spécialisée en droitdes affaires. Charles-Antoine, je sens,comment le dire, je sens… qu’il faudrait impérativement que je prenne en mains votreportefeuille d’actions…Peut-être. Et même sûrement, en vérité. Nous yreviendrons… Mais, pour l’heure, soudain, Charles-Antoine n’est plus très loinde croire avoir, enfin, atteint ce qui s’apparente au nirvana… Du moins dans saversion humaine et, on peut le dire, raisonnablement accessible. Au moment mêmeoù Violaine et son amie s’apprêtent à rejoindre le coin des garçons,s’aventurant, à leur tour, sur le marbre lissé et légèrement glissant, sanscesser d’alterner confidences chuchotées et sourcils subtilement froncés, aumoment, précisément, où Fabien se précipite, littéralement, vers l’incorrigibleDelphine et lui cajole ostensiblement le creux des reins, et même plus bas, etque la blonde sirène, radieuse, se tortille gentiment de droite à gauche, ouplutôt d’avant en arrière, d’ailleurs, en le suppliant mollement de l’épargner,tout en jetant à la ronde de petits regards amusés, au moment même où Violaine,presque surprise, s’immobilise puis semble, alors, lui sourire tout à fait franchement,à lui et rien qu’à lui, Charles-Antoine, retrouvantmiraculeusement, durant quelques interminables secondes, très exactement lamême expression du visage, des yeux en amande qui dévissent, que celle aveclaquelle elle l’avait mystérieusement séduite, quinze ans plus tôt, au coursd’une mémorable soirée de célibataires, particulièrement arrosée, à ce momentlà précisément, Charles-Antoine Parmentier parvient, sans même s’en rendrecompte, à gravir les dernières marches conduisant directement au plus doux desbonheurs. Car rien, sans doute, ne pourra plus, désormais, le comblerdavantage, n’est ce pas ? Mettez vous unpeu à sa place… Vous réalisez, soudain, qu’au fond la vie vous a apporté, à bientôt cinquante ans, hélas, mais c’estdéjà ça, infiniment plus que ce quevous n’en aviez jamais espéré, autrefois. Car vous réalisez aussi, et toutaussi soudainement, que Violaine, votreViolaine, s’avère être tout simplement splendide. Et diablement attirante.Radieuse. Emoustillante au possible. Intelligente et sensible… Oncontinue ? Oui, car, à l’hôpital, votre réputation professionnelle n’estplus à faire. Vous êtes, maintenant, presque mondialement connu comme celui quia, on peut le dire ainsi, quasi révolutionné, avec audace et génie, lachirurgie de l’uretère ! Rien que ça... Quant à vos deux monstres qui sepayent le luxe de se jeter, au même moment, sur les cacahuètes, les chips, lesaucisson et le reste, ils sont adorables, au fond. Et seront demain, vous n’endoutez pas, ce que vous n’avez jamais rêvé pour vous même. Sans parler du ciel,qui, à cet instant-là, ne peut se montrer plus clément, vous ne croyezpas ? Vu que le soleil disparaît, alors, derrière les collines emportant,dans son sillage, de longues somptuosités de nuages empourprés. Et que voussentez, sur le visage, l’empreinte, légère, d’une brise presque sensuelle quivient, à point nommé, pour tempérer la chaleur de l’été. Oui, soudain, vousn’entendez, ou plutôt, n’écoutez plus rien.Ni le bourdonnement lointain de l’autoroute qui charrie sur l’asphalte, àl’heure des chassés croisés de juillet, ou des retours de week-end, ou même,d’ailleurs, à n’importe quel moment de la journée, ou à peu près, ses convois defantômes épuisés, anonymes silhouettes qui conjuguent, définitivement, leurdésir au passé et n’aspirent, généralement, qu’à se conformer aux injonctions deslogans explicitement publicitaires. Ni, non plus, les avions silencieux qui gagnentlentement la stratosphère, épris d’air pur et cristallin, défiant le senscommun de l’attraction terrestre, s’élevant en clignotant au dessus du cloaquepoussiéreux de la grande métropole. Ni les hélicoptères qui traversentl’horizon en pointillé, mais en vous surveillant toujours du coin de l’œil. Niles sirènes des pompiers ou les klaxons des gendarmes qui s’entrainent péniblementà singer maladroitement leurs doubles télévisuels. Ni les appels au meurtre,bordel, qui ne viennent de nulle part mais finissent par fleurir un peupartout. Rien. Vous vous demandez juste,alors, mais en évitant, soigneusement, de formuler à voix haute la moindrehypothèse, pourquoi Violaine, soudain, se penche si dangereusement versDelphine, en gloussant comme une malade, quitte à faire un peu plus qu’effleurer le buste puissant de Fabien. La vie, votre vie, est ainsi.

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